Est-il déraisonnable de croire ?

« Philosophie tanina chemani terminal 05 I) Rechercher le sens de déraisonnable et de croire et proposer des définitions claires : nous pouvons dans un premier temps remarquer que le mot « déraisonnable » à pour racine le mot « raisonnable » qui provient du mot « raison ».

Si nous cherchons son étymologie on se rend compte que celui ci veut dire « ratio » c’est à dire calcul en latin.

Le mot calcul nous fait souvent penser au mathématique et donc à la science qui nous impose une grande rigueur ainsi que des connaissances vraies, prouvées, démontrées.

C’est pourquoi le préfixe « dé » change le sens du mot, déraisonnable veut donc dire « quelque chose de pas raisonnable, d’insensé voir d’absurde (source:les antonymes). Nous savons également qu’il faut faire attention à la signification du mot croire qui est souvent mal utilisé au quotidien.

Il faut faire attention à dissocier la croyance au sens d’opinion, qui se trouve n’être qu’un avis emi, c’est à dire une affirmation sans démonstration, sans preuve réelle ce qui s’oppose au savoir ainsi qua la science.

La croyance naturelle qui est contraire à la croyance surnaturelle se situe entre le doute et la certitude .

Croire veut donc dire être certains que son opinion est réelle, confirmée. II) Que sous-entend (ou présuppose) la question telle qu’elle est posée ? Quelle réponse immédiate appelle-t-elle ? Nous supposons via cette question qu’il est déraisonnable de croire puisque nous savons que croire à un sens contraire à savoir, c’est à dire que croire n’est pas savoir.

Croire veut dire que nous avons la certitude de, cependant chacun d’entre nous peut avoir la certitude de quelque chose sur une ouverture de sujet différents.

Alors qu’a l’inverse savoir c’est donner c’est donné son assentiment à une proposition tout en sachant que celle ci soit objectif et juste.

Selon Platon on distingue le savoir de la croyance d’une manière qui paraît décisive, c’est à dire que le savoir concerne la vérité, tandis que la croyance peut être vraie ou fausse, elle appartient à chacun III) Quel mot dans la question nous invite à nuancer la réponse ? Selon moi l’adverbe « toujours » nous invite à nuancer notre réponse et à y réfléchir davantage puisqu’il traduit une forme de repetition constante ou l’exception n’existe point.

En effet si nous poussons notre réflexion un peu plus loin, nous nous rendons compte assez vite que l’exception existe bel et bien.. »