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Essai d’étude sur la prise en charge des traumatismes abdominale au niveau des urgences

Publié le 06/02/2024

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« Essai d’étude sur la prise en charge des traumatismes abdominale au niveau des urgences : Réalisé par :Mlle Belheddad Oumaima étudiante susi s5 Encadré par :Mr Bouchlarhem lakhdar IAR Année universitaire :2023/2024 Plan du travail :  Introduction  Ethologies des traumatismes abdominaux  Physiopathologie des traumatismes abdominaux  Symptomologie des traumatismes abdominaux  Complications  Diagnostic  Conduite a tenir thérapeutique Conclusion Introduction: • L'abdomen peut être lésé dans de nombreux types de traumatismes; la lésion peut se limiter à l'abdomen ou être accompagnée d'un grave polytraumatisme.

La nature et la gravité des blessures de l'abdomen varient largement selon le mécanisme et les forces impliquées, donc des généralisations sur la mortalité et la nécessité d'une réparation chirurgicale peuvent être trompeuses. Les blessures sont souvent classées par type de structure qui est lésée:  Paroi abdominale  Organes solides (foie, rate, pancréas, reins)  Viscère creux (estomac, intestin grêle, côlon, uretères, vessie)  Vascularisation Étiologie des traumatismes abdominaux Le traumatisme abdominal est généralement également classé par le mécanisme de la blessure :  Émoussé  Pénétrant Un traumatisme contondant peut correspondre à un coup direct (p.

ex., coup de pied), à l'impact avec un objet (p.

ex., chute sur un guidon de vélo), ou à une décélération soudaine (p.

ex., chute d'une hauteur, collision de véhicule).

La rate est l'organe le plus souvent lésé, suivi par le foie et un viscère creux (typiquement le petit intestin . Les blessures pénétrantes peuvent ou non pénétrer dans le péritoine et, même si tel est le cas, elles peuvent ne pas causer de lésions des organes.

Les coups de couteau sont moins susceptibles que les blessures par balle de léser des structures intra-abdominales; dans les deux cas, toutes les structures peuvent être affectées. Un traumatisme pénétrant dans le thorax sous le quatrième espace intercostal (ou ligne mamelonnaire) doit également être évalué comme une blessure abdominale potentielle en raison de la localisation des organes abdominaux dans le thorax pendant le cycle respiratoire . Lésions associées : Les lésions fermées ou pénétrantes des structures intra-abdominales peuvent également toucher la colonne vertébrale, les côtes et/ou le bassin.

Les patients soumis à une décélération importante ont souvent des lésions d'autres parties du corps, dont l'aorte thoracique Physiopathologie des traumatismes abdominaux : Un traumatisme contondant ou pénétrant peut lacérer ou rompre des structures intraabdominales.

Un traumatisme contondant peut également ne provoquer qu'un hématome dans un organe solide ou dans la paroi d'un viscère creux. Les lacérations saignent immédiatement. L'hémorragie due à une blessure de bas grade d'un organe solide, à une lacération vasculaire mineure ou d'un viscère creux est souvent de faible volume, avec des conséquences physiologiques minimes.

Des blessures plus graves peuvent causer une hémorragie massive avec choc, acidose et coagulopathie; une intervention est nécessaire.

L'hémorragie est interne (sauf si l'hémorragie externe due à des lacérations des parois corporelles résultant d'un traumatisme pénétrant est peu importante).

Une hémorragie interne peut être intrapéritonéale ou rétropéritonéale. La lacération ou la rupture d'un viscère creux permet aux contenus gastriques, intestinaux et vésicaux de pénétrer dans la cavité péritonéale, ce qui provoque une péritonite . Complications Les conséquences à long terme suite à une blessure abdominale comprennent les suivantes :      Rupture d'hématome Abcès intra-abdominal Occlusion ou iléus intestinal Fuite biliaire et/ou bilome Syndrome abdominal compartimental  Les hématomes disparaissent généralement spontanément en quelques jours ou mois, selon la taille et la localisation.

Les hématomes spléniques et, moins souvent, des hématomes hépatiques peuvent se rompre, généralement au cours des premiers jours après la lésion (même parfois jusqu'à quelques mois plus tard), causant parfois une hémorragie retardée significative.

Les hématomes de la paroi intestinale se perforent parfois, généralement dans les 48 à 72 heures après la blessure, libérant du contenu intestinal et provoquant une péritonite, mais sans provoquer d'hémorragie importante.

Les hématomes de la paroi intestinale peuvent rarement provoquer une sténose intestinale, typiquement des mois à des années plus tard, bien qu'il existe des observations d'occlusion intestinale dès 2 semaines après un traumatisme contondant.  Un abcès intra-abdominal est généralement dû à la perforation d'un viscère creux passée inaperçue, mais il peut s'agir d'une complication d'une laparotomie.

Le taux de formation d'abcès varie de 0% après des laparotomies non thérapeutiques à environ 10% après laparotomie thérapeutique, bien que le taux puisse aller jusqu'à 50% après une chirurgie de réparation des lacérations graves du foie.  Une occlusion intestinale se développe rarement en quelques semaines à plusieurs années après une blessure due à un hématome de la paroi intestinale ou à des adhérences causées par des déchirures séreuses intestinales ou mésentériques.

Plus fréquemment l'occlusion intestinale est une complication de la laparotomie exploratrice. Même les laparotomies non thérapeutiques causent parfois des adhérences, qui se développent dans 0 à 2% des cas. o Une fuite biliaire et/ou un bilome sont des complications rares des lésions hépatiques et, moins fréquemment encore, des lésions de la voie biliaire.

La bile peut être excrétée par la surface d'une blessure hépatique ou par un canal biliaire blessé.

Elle peut diffuser dans toute la cavité péritonéale ou rester cloisonnée dans une collection liquidienne, un bilome.

Une fuite biliaire peut entraîner des douleurs, une réponse inflammatoire systémique et/ou une hyperbilirubinémie. Symptomatologie des traumatismes abdominaux Une douleur abdominale est généralement présente; cependant, la douleur est souvent bénigne et donc facilement masquée par d'autres blessures plus douloureuses (p.

ex., des fractures) ou par des troubles de la conscience (p.

ex., en raison d'un traumatisme crânien, d'une intoxication, d'un choc). Àl'examen, les signes vitaux peuvent mettre en évidence une hypovolémie (p.

ex.

tachycardie, pression différentielle réduite) ou un choc (p.

ex., couleur sombre, transpiration, état de conscience modifié, oligurie, hypotension). Inspection: Les blessures pénétrantes provoquent, par définition, une rupture de la peau, mais les médecins doivent inspecter le dos, les fesses, le périnée, les flancs et la partie inférieure du thorax, outre l'abdomen, en particulier lorsque des armes à feu ou des engins explosifs sont impliqués.

Les lésions cutanées sont souvent de petite taille, avec des saignements minimes, même si parfois les plaies sont grandes, parfois accompagnées d'éviscération. Un traumatisme contondant peut causer des ecchymoses (p.

ex., une ecchymose transversale, linéaire appelée signe de ceinture de sécurité), mais ce signe a une mauvaise sensibilité et spécificité.

Une distension abdominale après un traumatisme indique généralement une hémorragie grave (2 à 3 L), mais la distension peut ne pas être évidente, même chez les patients qui ont perdu plusieurs unités de sang Palpation Une sensibilité abdominale est souvent présente. Ce signe est très peu fiable parce que les contusions de la paroi abdominale peuvent être douloureuses et de nombreux patients qui ont une lésion intra-abdominale ont des examens équivoques s'ils sont distraits par d'autres blessures ou ont des troubles sensoriels ou si leurs blessures sont principalement rétropéritonéales.

Bien que peu sensibles, lorsqu'ils sont détectés, les signes péritonéaux (p.

ex., défense, douleur à la décompression) suggèrent fortement la présence de sang intrapéritonéal et/ou de contenu intestinal. L'examen rectal peut montrer du sang brut dû à une lésion colique pénétrante, et il peut y avoir du sang au niveau du méat urétral ou un hématome périnéal causé par une blessure de l'appareil génito-urinaire.

Bien que ces signes soient tout à fait spécifiques, ils ne sont pas très sensibles. Diagnostic La clinique reflexes • On doit apprécier • - l’état des fonctions vitales et rechercher : les signes.... »

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