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Escalade

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 1 ) l 20 octobre 1965 Série 8·1 Fiche N• 781 Escalade 1.

Le nouveau concept d'escalade utilisé par les stratèges américains tente d'unifier dans un même développement toutes les formes actuellement concevables d'opéra­ tions militaires (y compris celles qui relèvent de la guerre psychologique) et de les classer par ordre d'efficacité.

Dans la mesure où une telle liste peut être dressée, il devient possible de limiter la riposte.

(Si t'adversaire fait un geste affecté du coeffi­ cient 5, on lui répondra par un geste de coefficient 6 et t'on ne passera au degré supérieur que s'il poursuit lui-même l'escalade.) 2.

L'escalade est la stratégie du risque calculé.

Sa faiblesse tient au fait que l'éva­ luation des risques est toujours arbitraire puisque l'on ignore généralement celle de l'adversaire.

Dans des circonstances idéales, les règles de l'escalade devraient être les mêmes dans chaque camp.

Il s'agirait alors d'une règle du )eu: ce qui est devenu pratiquement le cas entre les Etats-Unis et l'Union soviétique.

Mais, malgré les efforts conjoints de leurs services de renseignements, Russes et Américains s'interrogent sur l'escalade envisagée par la Chine.

3.

Une autre difficulté propre à la stratégie de l'escalade réside dans les différences de nature qui existent entre les actions militaires classiques et les actions subversives.

Les premières dépendent essentiellement de facteurs matériels et techniques, faciles à mesurer; les secondes, de facteurs politiques, dont la puissance ne saurait être calculée à l'avance.

4.

Ainsi, la Chine affirme que l'attaque atomique générale ne constitue pas l'abou­ tissement de l'escalade.

Un soulèvement général contre l'« impérialisme» et le "révi~ sionnisme ,.

lui parait mériter le coefficient le plus élevé.

Toutefois, cette seconde éventualité est beaucoup plus théorique que la première: pour l'instant, Pékin peut être immédiatement anéanti par une explosion nucléaire, mais ne peut pas déclencher un mouvement révolutionnaire dans l'ensemble du monde.

5.

A long terme, cependant, l'incertitude demeure.

Les états-majors occidentaux doutent que les armes de destruction massive puissent fournir l'instrument d'une victoire.

Leur emploi n'est donc prévu que dans le cas d'un suicide collectif cc pour l'honneur"· S'il faut choisir autre chose que la capitulation ou l'holocauste, l'escalade se réduit à une simple tactique.

Elle ne vise plus à provoquer la défaite de l'ennemi, mais à créer les conditions les plus favorables d'une négociation 6.

L'escalade est expérimentée sous cette forme au Sud-Vietnam.

En fait, la gamme des actions possibles (des déclarations diplomatiques aux bombardements non atomiques d'objectifs civils) ayant été à peu près couverte par les Américains, seul le Vietcong semble encore en mesure de poursuivre une «contre-escalade » en donnant des aspects imprévus à son action. 2 / 2. »

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