Error: There's a form with more q than Q, trying to fix ACCOURCI, -IE, participe passé, adjectif et substantif masculin.

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ACCOURCI, -IE, participe passé, adjectif et substantif masculin.
I.-- Participe passé de accourcir*
II.-- Adjectif.
A.-- Vieilli. Qui a été rendu ou qui est devenu court ou plus court. Robe accourcie au blanchissage. (Dictionnaire de l'Académie Française) :
ÿ 1. Il [Herbert] affrontait le grand jour, s'y montrait rasé de près, les cheveux accourcis, la moustache travaillée avec art et réduite.
GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Julie de Carneilhan, 1941, page 108.
ÿ 2. Passé un certain niveau de salaires réels, l'avance ultérieure pour les travailleurs les plus qualifiés et les plus favorisés prend la forme d'une semaine de travail accourcie, de congés plus longs et de loisirs accrus.
FRANÇOIS PERROUX, L'Économie du XXe. siècle. 1964, page 449.
B.-- HÉRALDIQUE. Synonymes : alezé : "... se dit des pièces honorables qui ne vont pas jusqu'aux bords, ou qui ne touchent pas jusqu'aux flancs de l'écu... " (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, au mot alezé).

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III.-- Substantif masculin, vieilli Accourci. Résumé (d'un ouvrage).
Remarque : Ce mot correspond à l'anglicisme récent digest.
STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2.

Forme dérivée du verbe "accourcir"
accourcir
ACCOURCIR, verbe transitif.
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Vieux

A.-- Emploi transitif

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1. [L'objet désigne une chose] Rendre court ou plus court. " Accourcir une robe, un manteau, un bâton, un ouvrage, une scène, un discours " (Dictionnaire de l'Académie Française); " accourcir d'un doigt, d'un pied " (Dictionnaire de l'Académie Française) :
ÿ 1. J'ai honte de vous écrire des volumes, mais je pense que vous avez toujours le moyen de les accourcir si, comme il est probable, vous êtes devant votre cheminée.
PROSPER MÉRIMÉE, Une Correspondance inédite : Lettres à Madame de la Rochejacquelein, 1870, page 48.
ÿ 2.... il tournait son falot avec une capricieuse et sûre vélocité, dardait le faisceau blanc au travers de la plaine, l'allongeait, l'accourcissait, plus près, plus loin, à droite, à gauche, fauchant la nuit de cette lame gigantesque avec une adresse
délicate.
MAURICE GENEVOIX, Raboliot, 1925, page 250.
2. [L'objet désigne la durée d'un trajet] Faire paraître moins long de manière à rendre agréable. " La conversation accourcit le chemin " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845).
-- Accourcir son chemin ou emploi absolu accourcir. " Prendre quelque route de traverse qui rende le chemin plus court. " (Dictionnaire de l'Académie Française).

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3. Emplois techniques
a) MANÈGE. Accourcir la bride dans sa main. " Tirer les rênes par le bouton avec la main droite, en les faisant couler dans la main gauche, avec laquelle on les ressaisit pour s'élancer à cheval. " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUISNICOLAS BESCHERELLE) 1845).
b) VÉNERIE. Accourcir le trait. " Le retirer à demi ou tout à fait pour retenir le limier. " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845).
Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892.
c) PROSODIE CLASSIQUE. Accourcir une syllabe. " Rendre brève une syllabe qui est longue. " (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)).
B.-- Emploi pronominal. Devenir court ou plus court.
1. [En parlant d'un objet] :
ÿ 3. Le coup de théâtre est complet. De la momie grise ou noirâtre qui se sèche et s'accourcit, vous voyez l'être nouveau, le ressuscité, le phénix, s'arracher et resplendir dans tout l'éclat de la jeunesse.
JULES MICHELET, L'Insecte, 1857, page 79.
ÿ 4. Ces vers sont régis par le mouvement intérieur de la pensée, et non plus par un mouvement extérieur et imposé d'avance. L'alexandrin s'allonge et s'accourcit selon que l'idée a besoin d'ampleur ou de resserrement et le rejet, comme un
rejeton de rosier planté en bonne terre, pousse et verdoie selon sa vie propre...
RÉMY DE GOURMONT, Esthétique de la langue française, 1899, page 242.
2. [En parlant d'un espace de temps] :
ÿ 5. On cesse de bâtir, les naissances diminuent, les morts se multiplient, les nuits s'allongent et les jours s'accourcissent.
MAURICE MAETERLINCK, La Vie des abeilles, 1901, page 253.
Remarque : C'est dans cet emploi que le mot est le mieux attesté, il est partout vieilli et remplacé par raccourcir. Suivant DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), " proprement raccourcir devrait signifier accourcir de
nouveau ce qu'on a déjà accourci. " Pour DICTIONNAIRE DES SYNONYMES DE LA LANGUE FRANÇAISE (PIERRE-BENJAMIN LAFAYE) 1858, " accourcir exprime une action modérée et un effet peu considérable (...) sous ces deux rapports
raccourcir enchérit sur le verbe simple (...) raccourcir, c'est non-seulement accourcir beaucoup, mais souvent aussi accourcir trop... [De plus] on accourcit plutôt d'un coup (...). Mais, raccourcir est plus propre à marquer une action successive. " Enfin,
selon Platt (Dictionnaire critique et raisonné du langage vicieux ou réputé vicieux, 1835), " [accourcir] ne doit s'employer qu'au figuré : Vous avez accourci votre chemin en passant par là. [Raccourcir] ne doit s'employer qu'au propre : Raccourcissez
ma canne. " Cependant raccourcir tend à supplanter accourcir dans tous les cas. Ce dernier verbe est d'une vitalité très faible à notre époque et témoigne chez l'auteur moderne soit d'un souci de purisme, soit d'un souci d'archaïsme.

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 8.