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Érik Satie (1866-1925)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Érik Satie 1866-1925 Personnage énigmatique et bohème, Alfred Érik Leslie dit Satie prit part au renouveau du langage musical, au début du XXe siècle par son travail sur la simplicité épurée de la mélodie et du contrepoint. Ce document contient 232 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


SATIE Erik (Alfred Eric Leslie-Satie). Musicien français. Né à Honfleur le 17 mai 1866, mort à Paris à l’hôpital Saint-Joseph le 1er juillet 1925. Il étudie la musique avec un élève de Niedermeyer fixé à Honfleur avant de venir à Paris où il travaille avec Guilmant, puis fréquente le Conservatoire et c’est l’époque où il compose d’originales pièces pour piano, trois Sarabandes (1887) — Pièces pour piano , — et surtout trois Gymnopédies (1888); Debussy et Ravel se souviendront, plus tard, de ces œuvres qu’ils appréciaient. Satie, brusquement, change de manière et se tourne vers l’humour musical, d’inspiration littéraire, il donne alors Morceaux en forme de poires, pour piano à quatre mains (1903), Airs à faire fuir, Pièces froides, Préludes flasques pour un chien et d’autres pièces affublées de titres déconcertants. A quarante ans, Satie n’écrit plus rien; il se remet à l’étude sous la direction d’Albert Roussel et de Vincent d’Indy, son art subit à leur contact une nouvelle transformation et il compose son œuvre la plus significative, Socrate (1919), sorte d’oratorio très diversement apprécié mais qui fait date dans l’histoire de la musique française. Parade (1917), représenté ensuite par les ballets russes, Musique d'ameublement, pour une comédie de Max Jacob, Mercure, Relâche, ballet, appartiennent à la même période de retour à une simplicité et un dépouillement extrêmes. Satie fonde alors l’école d’Arcueil, où il eut pour élèves Sauguet, Désormière, Cliquet-Pleyel, pour faire pièce au Groupe des Six, dont il avait été l’un des parrains mais dont les tendances lui semblaient trop agressives. En dépit de l’extravagance de l’homme, le musicien Satie à laissé une empreinte durable sur l’école contemporaine.

♦ « Un précurseur maladroit et génial. » Ravel. ♦ [Ravel] me certifie toutes les fois que je le rencontre qu’il me doit beaucoup. Moi je veux bien. » Satie,lettre à son frère (1911). ♦ Satie trop simple pour les oreilles accoutumées aux épices sonores ne vêt pas son génie, ne l’affuble d’aucun costume, d’aucun bijou. Son génie va nu, et sans la moindre impudeur. Aller nue était pour la musique de Satie l’acte de pudeur par excellence. » Jean Cocteau. ♦ « Satie ne cessa d’être un précurseur, un libre, un farouchement libre franc-tireur, dont le caractère dominant fut de s’en aller vers d’autres pistes sitôt que la plus récente se trouvait déflorée par les confrères. » Charles Kœchlin.

« Érik Satie 1866-1925 Personnage énigmatique et bohème, Alfred Érik Leslie dit Satie prit part au renouveau du langage musical, au début du XXe siècle par son travail sur la simplicité épurée de la mélodie et du contrepoint.

Né à Honfleur, Satie vint à Paris en 1879 pour étudier le piano au Conservatoire.

Après un passage laborieux dans l'armée, il s'installa à Montmartre où il fit ses débuts de chef d'orchestre et de pianiste, accompagnant notamment Paulette Darty. A cette époque, il se lia d'amitié avec Debussy qui orchestra une de ses premières compositions célèbres : Les Gymnopédies. En 1898, il alla s'installer définitivement à Arcueil et quelques années plus tard, entreprit d'étudier le contrepoint à la Schola, amorçant un changement de direction dans son étonnant parcours.

Alors que la Première Guerre mondiale faisait rage, Satie fit la connaissance de Cocteau, Picasso et participa à cet événement culturel fracassant : le ballet Parade, dont il signa la musique.

Considéré alors comme un précurseur par le groupe des Six, dont faisait partie Honegger, Satie s'entoura de quatre autres jeunes musiciens pour former l'École d'Arcueil, un quatuor créatif qui suscita l'engouement avant d'éclater sous la pression des individualités.

Après le splendide Socrate en 1918, Satie sombra dans la mélancolie, signant encore quelques œ uvres imprégnées d'une vive originalité, avant de s'éteindre à Paris, tiraillé entre la compassion des uns et l'ingratitude des autres. Œ uvres : Gymnopédies, Trois Gnossiennes, Socrate.. »

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