Équateur 2004-2005: Nouvelle démission présidentielle
Publié le 15/09/2020
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Équateur 2004-2005 Accès au bilan annuel le plus récent
Nouvelle démission présidentielle
Après Abdala Bucaram (en 1997) et Jamil Mahuad (en 2000), le pré
sident Lucio Gutierrez (Parti société
patriotique – PSP) a été forcé à la démission, le 20
avril 2005, sous la pression populaire et l’opposition
du Congrès.
Coauteur du coup d’État du 21 janvier 2000, ce dern
ier avait été élu président de la
République en novembre 2002 sur un programme d’assainissement du s
ystème institutionnel soutenu par
la gauche.
Toutefois, la nomination de membres de sa famille ou d’ami
s proches aux postes clés de
l’administration, puis les alliances successives avec le Parti social
-chrétien (PSC) du propriétaire terrien
Léon Febres Cordero, le Parti rénovateur institutionnel action nat
ionale (PRIAN) du milliardaire agro-
industriel Alvaro Noboa et le Parti roldociste équatorien (PRE) du
leader populiste en exil Abdala Bucaram
avaient suscité de nombreuses critiques.
En décembre 2004, le président Gutierrez avait dissout la Cour sup
rême après avoir décrété l’état
d’urgence, ce qui avait permis la nomination de Guillermo Castro Dage
r, ami intime d’Abdala Bucaram, à
la présidence de la Cour.
Interprétée par l’opinion comme un
abus de pouvoir, cette décision fut suivie de
l’annulation irrégulière de diverses poursuites contre l’anc
ien président Bucaram, l’ancien vice-président
Alberto Dahik et l’ancien président Noboa.
Le retour d’A.
Bucar
am en Équateur, début avril 2005, après
un exil de huit ans, déclencha une vague de manifestations réprimé
es de plus en plus durement par le
pouvoir, entraînant la mort de plusieurs personnes entre le 19 et le
20 avril.
Le président par intérim, Alfredo Palacio (sans étiquette poli
tique), un cardiologue de 63 ans, allait devoir
faire face à une crise de confiance envers le Congrès, alors que l
e chômage atteignait encore 11,1 % et
le sous-emploi 42,6 %, selon l’Institut national des statistiques en
2004.
Selon la banque centrale, la
croissance atteignait 6,9 %, soutenue par les exportations d’hydrocar
bures, tandis que l’inflation avait
baissé à 1,95 %.
Tel était le contexte dans lequel devait êt
re relancée la restructuration de secteurs clés
de l’économie (pétrole, électricité et banque), pour fa
ire face à une dette externe de 10,9 milliards de
dollars..
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