Équateur 2002-2003: Consécration institutionnelle du mouvement indien
Publié le 15/09/2020
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Équateur 2002-2003
Consécration institutionnelle du mouvement indien
L'événement de l'année 2002-2003 aura été la défaite d
es partis traditionnels à l'élection présidentielle
(20 octobre-24 novembre 2002) et la victoire, avec un avantage de neuf
points au second tour, du
colonel Lucio Gutierrez (Société patriotique), face au milliarda
ire de l'industrie agroalimentaire Alvaro
Noboa (Parti rénovateur institutionnel action nationale, PRIAN), dé
jà challenger malheureux de Jamil
Mahuad en 1998.
L'élection de l'un des participants au coup d'État
du 21 janvier 2000 a conclu une
campagne dont les principaux thèmes ont été la lutte anticorrup
tion, la poursuite de la politique
d'austérité et le maintien de la dollarisation de l'économie, l
a perspective d'entrée dans la Zone de libre-
échange des Amériques (ZLEA) en 2004 et les conséquences du «
plan Colombie» pour l'Équateur
(militarisation de la zone frontalière, risque d'internationalisatio
n du conflit colombien, déplacement des
cultures de coca et présence de laboratoires clandestins en Amazonie
équatorienne).
Cette victoire a été
possible grâce à l'appui des organisations indiennes et populaires
(secteur paysan et ouvrier),
représentées par le mouvement Pachakutik-Nouveau Pays et la Confé
dération des nationalités indigènes
de l'Équateur (Conaie).
Cette alliance entre les secteurs indien, populaire et militaire s'est t
raduite par l'association de deux
ministres indiens au gouvernement : Nina Pacari (ministre des Affaires
étrangères) et Luis Macas
(Agriculture et Élevage), tous deux leaders historiques de la Conai
e et ex-députés de Pachakutik.
C'était
la première fois que le mouvement indien atteignait un tel degré d
'institutionnalisation, dans ce pays de
12,8 millions d'habitants, où 11,1 % de la population de 15 ans et pl
us se considère comme «indigène»
ou «afro-équatorienne».
L'une des premières mesures prises par le président Gutierrez a é
té de se rendre à Washington du 10 au
15 février 2003 pour assurer le gouvernement de George W.
Bush de son
appui aux luttes contre le trafic
de drogue et le terrorisme et signer une lettre d'intention au FMI porta
nt notamment sur la libéralisation
des prix et le remboursement de la dette extérieure, qui atteignait 1
1,22 milliards de dollars en mars
2003 (soit 65 % du PIB).
Cette mesure, qui ratifiait la politique né
olibérale de son prédécesseur, Gustavo
Noboa, a été très critiquée par la Conaie, sans toutefois me
ttre en cause l'unité gouvernementale..
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