Équateur (1999-2000): Détournement de coup d'État
Publié le 15/09/2020
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Équateur 1999-2000
Détournement de coup d'État
La situation politique est demeurée instable et sous la haute surveil
lance des forces armées.
Courant
janvier 2000, un mouvement des communautés indiennes réclamant la
réforme des pouvoirs exécutif,
législatif et judiciaire avait abouti à un coup d'État, sous l'
impulsion des Indiens et d'un groupe d'officiers.
Le 21 janvier 2000, 5 000 Indiens ont pris le Congrès, déserté
par les parlementaires, pour y installer un
gouvernement populaire.
Dans un premier temps, les plus hautes autorité
s militaires sont restées fidèles
au président démocrate-chrétien Jamil Mahuad, avant de lui reti
rer leur protection et de lui demander de
quitter le pouvoir.
Dans l'ensemble, le pays est resté calme et a sui
vi le déroulement des événements,
minute par minute, à la radio et à la télévision.
Après d'intenses négociations dans la nuit du 21 janvier, une junt
e a été mise en place, composée du
président de la Conaie (Confédération des nations indiennes d'
Équateur) - l'organisation regroupant
l'ensemble des mouvements indigènes -, du ministre de la Défense e
t du chef du commandement
conjoint ainsi que d'un représentant des organisations sociales.
Faut
e de l'appui des chefs militaires basés
en province et de celui des officiers supérieurs, elle n'aura vécu
que quelques heures.
Au matin du 22
janvier, le vice-président de la République, Gustavo Noboa, s'est
autoproclamé président.
Quelques
heures plus tard, le Congrès réuni à Guayaquil ratifiait sa nom
ination.
Par ailleurs, la situation économique s'est fortement détérioré
e (récession de 7 % et inflation de 55 %).
Dans le même temps, la monnaie nationale, le sucre, perdait 200 % de
sa valeur face au dollar.
Pour
tenter de sauver le système financier, gangrené par la corruption,
le gouvernement a accordé aux
banques une aide de 1,4 milliard de dollars.
L'opération a été
mal comprise par des Équatoriens dont les
dépôts bancaires avaient été en partie gelés.
Dès nove
mbre 1999, alors que circulaient des rumeurs de
coup d'État, J.
Mahuad a décidé de dollariser l'économie, sa
ns consulter les États-Unis, mais cette
décision ne lui aura valu que quinze jours de répit.
En avril 2000
, le nouveau président G.
Noboa est
parvenu à un accord avec le FMI, qui a débloqué 2 milliards de
dollars de crédits sur trois ans.
Cette
somme devait permettre la mise en place de plans d'aide sociale et l'app
lication de la dollarisation de
l'économie.
Sous son impulsion, le Congrès a autorisé la privat
isation de 51 % du capital des entreprises
publiques.
Enfin, les mesures d'ajustement destinées à rééqu
ilibrer le budget ont été moins dures que
prévu..
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