Épidémie

« 1 / 2 epidemie 1 Bien que n'ayant plus Ia force destructrice des Brands fleaux du passé, les epidemies connaissent, depuis les annees 60, un regain d'activite.

La pests se manifesto a nouveau (3 000 cas au Vietnam en 1966 et en 1976). Le cholera s'etend, Ia tievre jaune fait des ravages dans les regions tropicales, la lepre sevit toujours, ['eradication du paludisme n'est pas encore faite et Ia syphilis est en recrudescence.

La variole, malgre les efforts de ['Orga- nisation mondiale de la sante, n'est qu'en legere regres- sion. 2 Une epidemie represente un ensemble de nombreux cas dune meme maladie transmissible, ayant des son debut une forte tendance extensive.

D'innombrables epi- demies furent observees dans les temps les plus recu- les.

Ainsi la variole fait-elle son apparition en Inds et en Chine 1 000 ans avant notre ere, blen qu'eile ne soit decrite en Occident qu'au IX° siècle.

IIest cependant difficile d'individualiser les opidemies de l'Antiquite et du Moyen Age, les grandes maladies Mani alors grou- pees sous le nom general de « peste n'en demeure pas moans que les ravages ainsi causes furent conside- rabies.

La pest.

noire (1347-1350) tua dans certaines regions 70 % de Ia population. 3 Bien que des causes mecaniques, physiques ou chi- miques puissant parfois etre invoquees, c'est surtout les maladies infectieuses qui interessent l'epidemiologie.

Les agents pathogenes n'agissent pas seuis.

Leur action est situee dans un « complex.

pathogen.

b recouvrant un ensemble de conditions favorisantes (milieu, terrain, etc.).

Le pouvoir pathogene des Bermes depend de plusieurs facteurs.

II faut considerer leur virulence (pouvoir de vegetation a in vivo .), leur toxicite (secretion de toxines), leur vitalite et lour resistance hors de l'organisme.

Le role des associations microblennes est important :elles augmentent ou diminuent la virulence du germe.

Épidémie 1 Bien que n'ayant plus la force destructrice des grands fléaux du passé, les épidémies connaissent, depuis les années 60, un regain d'activité.

La peste se manifeste à nouveau (3 000 cas au Vietnam en 1966 et en 1976).

Le choléra s'étend, la fièvre Jaune fait des ravages dans les régions tropicales, la lèpre sévit toujours, l'éradication du paludisme n'est pas encore faite et la syphilis est en recrudescence.

La variole, malgré les efforts de l'Orga­ nisation mondiale de la santé, n'est qu'en légère régres­ sion.

2 Une épidémie représente un ensemble de nombreux cas d'une même maladie transmissible, ayant dès son début une forte tendance extensive.

D'innombrables épi­ démies furent observées dans les temps les plus recu­lés. Ainsi la variole fait-elle son apparition en Inde et en Chine 1000 ans avant notre ère, bien qu'elle ne soit décrite en Occident qu'au IXe siècle.

Il est cependant difficile d'individualiser les épidémies de l'Antiquité et du Moyen Age, les grandes maladies étant alors grou­ pées sous le nom général de « peste ».

Il n'en demeure pas moins que les ravages ainsi causés furent considé­ rables.

La peste noire (1347-1350) tua dans certaines régions 70% de la population.

3 Bien que des causes mécaniques, physiques ou chi­ miques puissent parfois être invoquées, c'est surtout les maladies infectieuses qui intéressent l'épidémiologie.

Les agents pathogènes n'agissent pas seuls. Leur action est située dans un « complexe pathogène » recouvrant un ensemble de conditions favorisantes (milieu, terrain, etc.).

Le pouvoir pathogène des germes dépend de plusieurs facteurs.

Il faut considérer leur virulence (pouvoir de végétation « in vivo »), leur toxicité (sécrétion de toxines), leur vitalité et leur résistance hors de l'organisme. Le rôle des associations microbiennes est important : elles augmentent ou diminuent la virulence du germe. 2 / 2. »