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Epicurisme et Mort

Publié le 23/06/2020

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« Contexte La Lettre à Ménécée expose l'essentiel de l'éthique épicurienne. Elle définit les conditions nécessaires au bien vivre, les principes permettant d'atteindre l'ataraxie. Dans le texte qui suit, Ëpicure, après avoir montré que l'on a tort de craindre les dieux, s'intéresse à la seconde de nos craintes non fondées, la crainte de la mort. t Extrait I Habitue-toi à penser que la mort n'est rien par rapport à nous ; car tout bien - et tout mal - est dans la sensation : or la mort est privation de sensation. Par suite la droite connaissance que la mort n'est rien par rapport à nous, rend joyeuse la condition mortelle de la vie, non en ajoutant un temps infini, mais en ôtant le désir de l'immortalité. Car il n'y a rien de redoutable dans la vie pour qui a compris qu'il n'y a rien de redoutable dans la non-vie. Sot est donc celui qui dit craindre la mort, non parce qu'il souffrira parce qu'elle sera là, mais parce qu'il souffre de ce qu'elle doit arriver. Car ce dont la présence ne nous cause aucun trouble, à l'attendre fait souffrir pour rien. Ainsi le plus terrifiant des maux, la mort, n'est rien par rapport à nous, puisque, quand nous sommes, la mort n'est pas là, et, quand la mort est là, nous ne sommes plus. Elle n'est donc en rapport ni avec les vivants ni avec les morts, puisque, pour les uns, elle n'est pas, et que les autres ne sont plus. Mais la foule fuit la mort tantôt comme le plus grand des maux, tantôt comme la cessation des choses de la vie. Le sage, au contraire, ne craint pas de ne pas vivre: car ni vivre ne lui pèse ni il ne considère comme un mal de ne pas vivre. Lettre à Ménécée. in Lettres et Maximes, trad. M. Conche, PUE 1987. ...»

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