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« ↑ dem an de ↓ croissance ↓ dem ande ↑ croissanceC’est en 1930 que l’idée de Politique Conjoncturelle apparaît suite à la crise de 1929 et aux écrits de John M.

Keynes.

Le courant dominant à l’époque était le courant néoclassique qui préconisait le laisser-faire des marchés.

Au contraire, Keynes peux que l’Etat doit intervenir pour limiter les effets de la crise.

Selon lui, ce sont les variations de la demande qui posent des déséquilibres économiques.

Les variations de la demande influencent la situation du chômage. Politique conjoncturelle : Contrairement aux néoclassiques, Keynes pense que le chômage est involontaire et que l’Etat peut le limiter. Selon Keynes, le niveau d’emploi dépend du niveau de la demande globale (consommation des ménages et l’investissement privé et public). Le rôle de l’Etat est donc de soutenir la demande globale.

L’Etat peut et doit soutenir la consommation et les investissements. Pour soutenir la conso, il faut augmenter celles des ménages les plus modestes car cet argent supplémentaire ne sera pas épargné mais dépensé. C’est a l’Etat de redistribuer après avoir prélevé. De plus, l’Etat doit soutenir la demande grâce a ses investissements.

C’est la politique choisie par les USA en 1932 pour sortir de la Crise de 1929.

Cette politique appelée le New Deal correspond à une nouvelle politique de grands travaux avec construction de nouvelles routes, de ponts, d’infrastructures diverses.

Ces chantiers permettent l’embauche de chômeurs qui dépenseront leur salaire dans l’économie. Durant les 30 Glorieuses, beaucoup de pays dont la France menait une politique keynésienne.

Lorsque l’Etat soutient la demande, on parle de relance et lorsqu’il la freine on parle de rigueur . Suite à l’échec du plan de relance de la France en 1981, les politiques keynésiennes furent abandonnées.

Les plans de relance échouent pour deux raisons : soit l’argent est épargné, soit l’argent est dépensé mais à l’étranger. Ce n’est qu’en 2009 que les politiques keynésiennes réapparaissent avec des plans de relance pour limiter les effets de la crise des subprimes. E-U : 800 milliards $ injectés = 5% PIB Chine : 600 milliards $ injectés = 7% PIB France : 32 milliards $ injectés = 1,4% PIB (Grands travaux + petites mesures : « primes à la casse ») Pour financer les plans de relance, l’Etat doit emprunter on ils sont déjà endettés.

Ces emprunts augmentent le déficit et devront être remboursés avec des intérêts.

L’Etat Français est endetté depuis 40 ans.

Par conséquent, après la relance arrive la rigueur.. »