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Publié le 02/01/2024
Extrait du document
«
Essai philosophique
La plupart des hommes pensent souvent que la connaissance de soi leur est acquise et cela
apparait même comme une évidence, car comme la dit Rousseau : « Passant ma vie avec moi-même,
je dois me connaitre ».
Ce qui ramène à penser que personne ne peut mieux nous connaitre que nous
même car nous sommes nous-même.
Mais est- ce que quelqu’un peut vraiment se vanter d’avoir une
connaissance parfaite de sa propre personne et de le prouver ? N’y a-t-il pas des obstacles que
l’Homme rencontre sur son chemin qui pourrait affecter à sa propre connaissance de soi ? Parmi ses
obstacles, il en existe un, plus imprévisible que les autres : la maladie.
C’est alors que se pose la
question de l’importance de la place de la maladie dans la vie d’un Homme.
Cette dernière peut être
amener à changer ses habitudes et ses manières de vivre la vie.
Nous pouvons donc nous demander
en quoi la maladie joue un rôle dans notre connaissance de soi ? Dans un premier temps, nous nous
intéresserons à la blessure de l’identité en tant qu’Homme qu’elle peut infliger, puis à l’empêchement
de la connaissance de soi qu’elle entraine.
Et pour finir, nous montrerons que en réalité la conscience
d’être malade se lie à la conscience que l’on a de soi et nous amène à nous connaitre nous-même et
que cette expérience perçue comme négative peut nous permettre enfaite de grandir.
Pour commencer, la maladie provoque une blessure de l’identité chez le malade.
En effet,
nous avons tendance à lorsque nous sommes atteints d’une maladie, se déclarer comme malade,
comme si la maladie aurait évincé toutes nos anciennes identités et qu’elle est enfaite la seule
identité qui nous décrit à présent.
Nous subissons une impossibilité de reconnaissance de l’être
humain, avec un sentiment de différences par rapport aux autres qui nous entourent.
N’importe
quelles maladies affectent donc non seulement le corps, avec la perte d’énergie par exemple mais
aussi l’âme comme nous le percevons dans l’extrait du livre de l’auteure Claire Marin intitulé
« Catastrophe intimes » a la ligne 5 : « Qu’ils s’agisse de cicatrices physiques ou psychiques, la
maladie laisse une trace tenace et affecte le sentiment de sois » C’est comme si nous n’avons plus
l’impression de nous appartenir car celle-ci a une bien trop grande emprise sur nous et il devient
impossible de se connaitre nous-même puisque la maladie est imprévisible si elle n’est pas prise en
charge.
C’est alors que la maladie devient une habitude, celle qui guide notre vie si on si réduit, une
option qui n’est malheureusement pas notre choix.
Elle en vient même à propager une dégradation
du sentiment de sois, qui sommes-nous réellement ? Elle peut ainsi nous affaiblir et donc nous faire
sentir étranger, comme si les autres ne pouvaient pas nous connaitre car nous sommes différents.
Mais qu’enfaite-nous nous ne connaissons pas nous même à cause de cette perte de confiance
rendue possible grâce à la maladie qui nous habite.
Cela peut faire référence à une citation de
l’Antiquité ou la recherche de la connaissance de soi-même était déjà une question fondamentale,
Saint Augustin cite alors dans ses Confessions « Je suis devenu pour moi-même une énigme ».
En
effet, si autres choses comme la maladie détermine ce que nous sommes et que l’on ne peut
contrôler ceci, comment savoir qui nous sommes réellement et comment apprendre à se connaitre
sois même si nous nous contrôlons même pas ? Cette maladie fait enfaite partie de nous et on se
rabaisse à celle-ci, comme si elle était ce que l’on est jusqu’à ne plus se reconnaitre.
Elle porte aussi
des injustices selon notre identité par exemple, nous sommes tous des être vivants appelés Hommes
et nous sommes divisé en deux groupes distincts : les hommes et les femmes.
Nous connaissons
encore de nos jours beaucoup d’inégalités entre les sexes et la maladie en fait partie.
En effet, les
femmes sont grâce ou bien à cause de la nature enceinte, et pour cela il faut qu’elles aient leurs
règles dès leur adolescence.
Cela veut dire qu’elles apprennent plus jeune que la maladie fait défaut,
et qu’elles ont donc un rapport au corps plus fort que les hommes.
Cela pourrait donc accentuer
encore plus cette perte d’identité notamment lors de l’adolescence quand les formes se développe,
car nous en tant que filles nous sommes amené à nous demander premièrement qui sommes-nous à
présent mais surtout qui nous ne sommes plus ?
En plus de cette perte de l’identité chez l’Homme du coté psychique rendue possible grâce à la
maladie, cette dernière peut également avoir un grand impact sur la vie quotidienne du malade.
C’est ainsi, que la maladie peut entrainer un empêchement à la connaissance de soi.
En effet,
en fonction de la maladie qui nous attient, cette dernière peut limiter nos actes.
Par exemple, un
asthmatique ne peut pas courir aussi bien que quelqu’un qui n’est pas porteur de cette maladie.
En
courant, ce dernier va avoir des crises d’essoufflement, de la toux et surtout une gêne respiratoire
importante qui va l’empêcher d’avoir de grande capacité physique.
Mais alors si ce malade voulait
devenir un grand sportif ou bien prendre du plaisir dans un sport, comment peut-il savoir s’il aurait
été performant ? La maladie lui empêche donc ce savoir en réduisant ses capacités physiques.
Puis,
en ce qui concerne les maladies qui touchent les troubles du langage écrit comme la dyslexie, elles
entraînent des répercussions similaires chez le porteur de la maladie.
C’est-à-dire qu’un enfant qui
souffre de dyslexie a ainsi de la difficulté à reconnaître les mots écrits.
En lisant, il oublie parfois des
lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la
précision de sa lecture et le différencie des autres enfants de sa classe par exemple.
Il ne pourra alors
jamais savoir s’il aurait été bon en orthographe ou en lecture car cet accès lui est rendu impossible.
La maladie rend alors impossible l’émancipation de l’individu qui reste bloqué par cette dernière bien
trop imposante.
La découverte de soi dès le plus jeune âge, pour les cas les plus grave, est perturbée.
Ces malades sont amenés à se demander si un jour ils pourront vraiment apprendre à se connaitre
réellement au lieu de subir une dégradation quotidienne de leur estimation personnelle.
Malgré tous ces points négatifs qu’apportent la maladie dans la vie du malade, nous allons cependant
découvrir qu’elle n’est pas vraiment négative dans son intégralité.
Ensuite, nous allons nous intéresser aux cotés plus positifs de la maladie en montrant qu’en
réalité la conscience d’être malade se lie à la conscience que l’on a de soi mais permet surtout par la
suite notre connaissance de soi.
La conscience est la faculté par laquelle l’homme est capable de
penser ce qu’il vit et dès lors de se penser lui-même.
Nous pourrions donc imaginer que la conscience
que l’on a de sois même renvoie au fait que l’on se connait.
Or, cela ne nous suffit pas à nous faire
connaitre qui nous sommes mais seulement à savoir que nous sommes.
C’est alors que le fait d’être
conscient que nous sommes malades, nous oblige indirectement à nous connaitre pour savoir par....
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