ENONCE LA CONFÉRENCE DE BRAZZAVILLE (sujet de type II)

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« ? La première question demande au candidat de replacer le document dans son contexte historique, ce qui est l'objet de toute introduction. ? La dernière question amène le candidat à porter une appréciation sur le document, à faire une sorte de bilan. Le libellé de cette question est souvent indicatif. Il oblige parfois les élèves à faire des développements plus généraux. ? L'ordre des questions correspond aux lignes de force du document, qu'un commentaire composé doit analyser. Quelle que soit la formule retenue, les problèmes sont les mêmes. Notre démonstration s'appuiera sur un document précis, le dis cours prononcé à Brazzaville le 30 Janvier 1944 par le général de Gaulle. LE DISCOURS DE BRAZZAVILLE « Comme toujours, la guerre elle-même a précipité l'évolution. D'abord par le fait qu'elle fut, jusqu'à ce jour, pour une bonne part, une guerre africaine et que du même coup, l'importance absolue et relative des ressources, des communications, des contingents d'Afrique e&t apparue dans la lumière crue des théâtres d'opération. Mais ensuite et surtout parce que cette guerre a pour enjeu ni plus ni moins que la condition de l'homme et que, sous l'action des forces psychiques qu'elle a partout déclenchées, chaque individu lève la tête, regarde au-delà du jour et s'interroge sur son destin En Afrique française, comme dans tous les autres territoires où des hommes vivent sous notre drapeau, il n'y aurait aucun progrès qui soit un progrès si les hommes, sur leur terre natale, n'en profitaient pas moralement et matériellement, s'ils ne pouvaient s'élever peu à peu vers ce niveau où ils seront capables de participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires. C'est le devoir de la France de faire en sorte qu'il en soit ainsi. Messieurs, la Conférence africaine de Brazzaville est ouverte. » Charles de Gaulle, Discours, Éditions Plon. ...»