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ENFANT (L'). Roman de Jules Vallès (résume et analyse complète)

Publié le 18/05/2020

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« ENFANT (1').

Roman de Jules Val lès (1832-1885), publié à Paris en feuille­ ton sous le titre Jacques Vingtras 1 et, sous le pseudonym e de La Chaussade, dans le Siècle du 25 juin au 3 août 1878, et en volume sous le pse ud onyme de Jean La Rue chez Charp entier en 1878 et 1879.

Le sous-titre l'Enfant et le nom de Vallès apparaissent dans la troi­ sième édition, chez le même éditeur en 1881.

Ce premier volet de la trilogie de Jac­ ques Vingtras (voir le *Bachelier et /'*Insurgé), dont le héros ressem ble tant à l'auteur, fut précédé par plusieurs récits d' inspira t ion autobiographique, notamment "Jea n Delb e nne ,.

(en feuilleton dans l'Époque en 1865), et e squissé dans le «Test ament d'un bla­ gueur,.

(en feuille to n dan s la Parodie en 1869).

n devait s' inscrir e dans un vaste ensemb le qui eût p orté le titre d'Histoire de vingt ans, et couvert la p ériode 1848-1871.

C'est durant son exil à Londres que Vallè s rédige en quatre mois ce manu scrit dont son ami Hector Mal ot va se ch arg er aupr ès des éditeurs.

Vall ès, co mmunard condamné à m ort par contumace, ne pouvait en effet publier à Paris sous son nom , lequel, de ce fait, ne paraîtra qu'après l'amnisti e de 188 1.

Le récit s'organise en vingt-cinq courts chapi­ tres.« Ma mère» fait le portrait d'un personnage sournois, oppress if et in j uste qui ne cesse de fouetter son fils ( chap.

1 ).

Celui-ci a cependant dans « la Fam ille» un certain nombre d'onc les et de tantes plus agréables et pittoresques, des cous ines aussi, qu'i l regarde énamouré (2).

«Le Collège » est une autre oppress io n : on y mange mal.

on y est surveillé et puni.

Un philosophe ridicule prétend apprendre au narrateur les preu ­ ves de l'existence de D ie u (3)! le narrateur décrit auss i les rues et les mag asins de « la Petite Ville», ai nsi que « la Toilette» ridicu le dont sa mère l'affuble (4-5).

Aux« Vacances» en revan­ che, jacques Vingtras retrouve un univers nature .!, plein de liberté et de sauvagerie (6).

« les joies du foyer» ne lui proposent que des plaisirs peu chers ou g3chés (7), même si un cirque égaie la grisaille du quotidien (8.

« le Fer-à -cheval ») .

Cest à « Saint-~tienne » qu'une nouvelle nomi­ nation amène la famille du narrateur : occasion d'une scène entre le mari et sa femme (9).

Il y a heureusement de « Braves Gens ».

un cordon­ nier et un épicière grâce auxque ls on peut parfois jouer ( 1 0).

« Le lycée » est pénib le : jacques y apprend l a sournoiseri e et l'ennui, malgré Robin­ son Crusoé ( 1 1 ).

« Frottage ».

« gounnandise », « propreté» sont d'autres« joies» de la famille : il faut manger ce que l'on n'aime pas et laisser ce qu'on préfère ( 12) 1 « L'Argent » est épargné férocement ( 1 3).

Un « Voyage au pays» donne un peu plus de lib erté : on y mange et aime à son gré ( 14).

D'où certains «Projets d'évasion» ( 15).

quand il faut rentrer à la maison, agitée par «Un drame» : celui des infidélités du père ( 16).

« Souven irs » rappelle deux chagrins du narra­ teur ( 17).

Puis c'est« le Départ» vers Nantes où la mère du narra teur ne cesse de faire honte à son fils tout en exploitant cruellement ses domestique .s success ives ( 1 8).

« Louisette », la fille d'un ami de l a famille meurt des mauvais trai­ tements de son père ( 19).

Le narrateur rapporte aussi, dans « Mes humanités ».

ses réussites hypocrites de bon élève (20) prêt.

cependant à une aventure (21.

« Madame Devinol ») à la suite de laquelle il est envoyé à « la Pension Legna­ goa » de Paris (22).

Après son échec.

« Madame Vingtras à Paris» vient cherch er son fils (23) avant «le Retour» à Nantes (24) et «la Dé li­ vrance » : même s'il prend la défense de son père dans un ultime affrontemen t avec celle-ci, jacques trahit les ambitions de ses parents en vo u lant deve nir ouvrier (25).

Dès la Dédi cace " À tous ceux qui crevè rent d'ennui au collège ou qu 'on fit ple ur er dan s la famille ,., est affirm ée la doubl e opp r ess io n dénon cé e.

Celle d'abord d'un e mère horrible, avar e, ridicule et sadique, flanquée d'un mari faible dans une constel lation familiale. »

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