En quoi le régime nazi fait preuve d’un caractère terroriste

« ABOUBAKER Nagham Etude critique des documents Dès sa montée au pouvoir en tant que chancelier, le 30 janvier 1933, Hitler a tout fait pour instaurer son régime et pour mettre en place une dictature à parti unique.

L'Allemagne étant déjà dans une crise économique et politique très importante, la mise en place de cette dictature a été plus facile que prévu.

Son régime prônait la supériorité de la race aryenne, et l'importance de « l'espace vital ».

Il entreprit aussi de se doter des pouvoirs nécessaires pour mettre en œuvre sa politique de purification raciale et de sa conquête de l'Europe.

Ces 2 documents révèlent la nature terroriste de ce régime nazi qu’Hitler a mis en place.

Le premier document est un extrait d’un article issu du journal « Deutches Rechts » qui parle de Werner Best un juriste est lieutenant-colonel SS, publié en avril 1936.

Ce document évoque la police politique nazi « GESTAPO » et ses idées et éthiques.

Le 2nd document est une couverture de magazine nazi « Illustrieter Beobachter » qui date du 3 décembre 1936.

On y retrouve un reportage sur le premier camp de concentration ouvert, le camp de Dachau. Nous allons donc nous demander en quoi le régime nazi fait preuve d’un caractère terroriste.

Dans une première partie nous évoquerons le contrôle absolu de ce régime sur la société.

Et puis dans une 2e partie nous parleront de la cible privilégiée des violence nazies.

Tout d'abord, Nous allons voir qu’Hitler depuis ses débuts a voulu imposer un contrôle sur sa société et son peuple.

En effet, Hitler a toujours voulu imposer ses idées radicalement, et il l'a fait de tous les moyens, propagande, jeunesse hitlérienne, culte du chef ou encore censure.

Il a tout fait avec, aux commandes, un maître du lavage de cerveau : Joseph Goebbels.

Il était très important pour lui que personne ne dépasse cette ligne de pouvoir qu'il a et qu'il soit écouté par tout le monde.

Et il était prêt à supprimer de son territoire tout danger qui pourrait menacer ses idées et son régime « sera éradiqué comme un symptôme pathologique qui menacent l'unité et la santé de l'organisme national » (l.7-9) (d’après le 1 er document).

A peine à son post, Hitler se débarrassa de ses rivaux.

Il supprima également des droits fondamentaux comme les grèves, les manifestations et le pluralisme politique.

Des mesures impopulaires que la propagande se chargea d’adoucir avec des discours du chancelier, diffusés à la radio, précédés de reportages à la gloire du Führer.

Les stations de radio locales furent transformées en « stations du Reich ».

Les journaux qui s’opposaient aux idées Hitlériennes ou qui osaient mal parler de son régime étaient immédiatement fermés et censurés.

Et tout cela était bien sûr contrôlé et dirigé par la police politique du régime nazi « La Gestapo » qui faisait en sorte de se faire respecter et apprécier.

Ils aimaient faire croire qu’ils aidaient L'Allemagne et la population Allemande à se sortir de cette crise et en sortir plus forte que jamais :« Une police politique que nous concevons comme modernes, c'est-à-dire répondant aux besoins de notre temps » (l.11-13).

Hitler maintenait également son pouvoir en contrôlant la culture et les arts et en « purifiant » les bibliothèques publiques.

Le 10 mai, sur la place de l’opéra de Berlin, 20 000 livres furent jetés dans les flammes, œuvres de Karl Marx, Heinrich Mann, et tant d’autres « Voilà l'idée et l'éthique de la police politique dans l'état raciste de notre temps, conduit par le Führer.

» (l.20/21).

En plus de son oppression des arts un embrigadement de jeunesse très important était également mis en place afin d’oppresser la population et de la contrôler.

La société est en effet fortement encadrée, l’idéologie nazie est mise en scène lors de plusieurs rassemblements qui ont pour but de montrer la force du Reich unie au peuple.

Les hommes, femmes, jeunes et adultes, étaient tous embrigadé afin de les « hypnotiser » et éviter toute forme de résistance depuis leur plus jeune âge.

Enfin, Un culte du chef était également mis en place avec des portraits, des poèmes ou encore des parades, où on le. »