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En quoi cette utopie de l'Eldorado permet-elle à Voltaire de transcrire les perspectives politiques et sociales de la philosophie des Lumières?

Publié le 22/05/2022

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voltaire

« HLP : Candide de Voltaire Voltaire, grand philosophe des Lumières et auteur de son temps, luttaient contre la spiritualité de l’Optimisme disant que « tout va toujours bien dans le meilleur des mondes », une spiritualité où l’on ne devait jamais voir le mal, jamais se plaindre de ce que l’on avait car c’était ce que l’on méritait.

Ainsi, ici Voltaire avec les chapitres 17 et 18 de son œuvre Candide veut dénoncer grâce à l’utopie de l’Eldorado, cette spiritualité et ainsi transcrire ses idéo-politiques des Lumières afin de dénoncer l’aveuglement de certaines personnes de la population de son époque.

Dans un premier temps nous allons découvrir comment Voltaire présente l’Eldorado comme un monde isolé, clos tel un paradis sur terre et dans un second temps comment de manière implicite il la critique en reliant cela aux perspectives politiques et sociales de la philosophie des Lumières. Pour commencer, nous pouvons d’ores et déjà définir l’utopie de l’Eldorado, en effet cette utopie, que l’on peut aussi qualifier de mythe, est apparût en 1536 dans la région de Bogota, Voltaire, lui est né bien un siècle plus tard.

C’est alors par ce mythe que le chapitre 17 et 18 apparut dans son conte philosophique. Dans cet extrait, Candide, le personnage principal de l’œuvre et Cacambo, celui que l’on peut qualifier de valet de ce dernier, arrivent sur la terre d’Eldorado et sont accueilli directement telles des personnes importantes « Candide et Cacambo montent en carrosse » (l1), « les conduisirent aux bains, les vêtirent de robes d’un tissu de duvet de colibri » (l4-5), dès le départ nous pouvons déjà constater que ce lieu est très poli, accueillant et respectueux ainsi que la population.

Cet univers est associé à la grandeur, à la démesure avec l’utilisation du procédé de l’hyperbole.

Dimension colossale : exagération des chiffres, « 220 pieds de haut », « jusqu’aux nues », « mille colonnes », « deux mille pas ».

Cet univers apparaît véritablement comme merveilleux : le carrosse de Candide et Cacambo est tiré par des moutons qui volent ! Un monde improbable, imaginaire qui appartient au genre du conte : caractère irréaliste de ce monde.

La suite avec le roi en est encore plus étonnante puisqu’ils ont le droit de l’embrasser « Candide et Cacambo sautèrent au cou de Sa Majesté » et qu’ils se font inviter à souper avec lui « qui les pria poliment à souper ».

Suivit de cet accueil plus qu’aimable, c’est la visite de la ville qui va leur faire songer au paradis sur terre, car, lorsqu’il demande ne serait-ce quelque chose lié à la justice, leurs accompagnant répondirent qu’il n’y en avait point : « Candide demande à voir la cour de justice, le parlement ; on lui dit qu’il n’y en avait point, et qu’on ne plaidait jamais », « il s’informa s’il y avait des prisons, on lui dit que non ». Cette information est primordiale, en effet, si aucune prison ou palais de justice n’est présent c’est que la population est exemplaire et qu’aucun, vole, homicide, viol n'est exécuté en cette terre.

Pour nos personnages cette terre est alors un lieu béni, « le pays ou tout va bien » qui fait opposition au lieu qu’ils ont rencontré durant leur périple et qui connote avec l’éducation qu’a eu Candide par la vision de l’Optimisme. En étudiant ce texte, nous pouvons enfaite découvrir les dizaines de sousentendus fait par Voltaire.

Par contraste la perfection du monde de l’Eldorado vient souligner l’ampleur du mal qui ravage et ronge le monde, elle montre les. »

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