Databac

En quoi Baudelaire fut il un précurseur de la modernité poétique ?

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : En quoi Baudelaire fut il un précurseur de la modernité poétique ?. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
xxx ?

« Le concept de modernité Dans son ouvrage critique consacré au peintre et graveur Constantin Guys (1802-1892) , Le Peintre de la vie moderne, Baudelaire a théorisé sa recher­ che d'un Beau nouveau qu 'il a baptisé du nom de modernité , et dont il a formulé, le premier , l'importance et la complexité.

« Ainsi il va, il court, il cherche.

Que cherche-t-il ? À coup sûr, cet homme, tel que je l'ai dépeint , ce solitaire doué d'une imagination active, toujours voyageant à travers le grand désert d'hommes , a un but plus élevé que celui de pur flâneur , un but plus général , autre chose que le plaisir fugitif de la circonstance .

Il cherche ce quelque chose qu 'on nous permettra d'appeler la modernité ; car il ne se présente pas de meilleur mot pour exprimer l'idée en question .

Il s'agit, pour lui, de dégager de la mode ce qu 'elle peut conte­ nir de poétique dans l'historique, de tirer l'éternel du transitoire .

[ ...

] il est beaucoup plus commode de déclarer que tout est absolument laid dans l'habit d'une époque , que de s'appliquer à en extraire la beauté mystérieuse qui y peut être contenue, si minime ou si légère qu'elle soit.

La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art dont l'autre moitié est l'éternel immuable.

[ ...

] Cet élément transitoire , fugitif, dont les méta­ morphoses sont si fréquentes, vous n'avez pas le droit de le mépriser ou de vous en passer.

En le supprimant , vous tombez forcément dans le vide d 'une beauté abstraite et indéfinissable, comme celle de l'unique femme avant le premier péché.

» • Les théories La modernité relève moins d'un idéal poétique que d'une réflexion sur la démarche poétique (et plus généralement artistique) .

.,..

La modernité comme démarche nouvelle Elle suppose une attention émotionnelle et esthétique au réel, au contem­ porain ; il ne s' agit pas pour autant d'un réalisme documentaire ou anecdo­ tique mais de la conquête d'un matériau au quelle travail poétique ou artis­ tique donnera la métamorphose indispensable .

.,..

Les exigences de la modernité • Elle est la négation d'un formalisme intemporel et sans chaleur, qui réduit l'art aux dimensions d'une perfection technique Oe Parnasse) ; elle est faculté de métamorphose : l'artiste ne doit pas se contenter d'exprimer la sensibi­ lité émotionnelle au nouveau, mais en extraire l'essence la plus éternelle.

• Cette démarche et cette exigence, Baudelaire les a parfaitement illustrées dans Les Fleurs du Mal .

Les premiers poèmes de la section SPLEEN ET IDÉAL montrent le poète écartelé entre la déception d'une beauté indifférente et idéale et la tentation d'une beauté nouvelle : la beauté froide et minérale que définit le poème XVII :Je suis belle, ô mortels , comme un rêve de pierre devient lieu des questions : Viens-tu du ciel profond ou sort-tu de l'abîme ?. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles