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Empirisme / Hume ; Adam Smith

Publié le 10/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Empirisme / Hume ; Adam Smith Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie. Les actions reçoivent une valeur positive lorsqu'elles sont utiles ou agréables, pour l'individu lui-même ou pour d'autres, voire pour l'ensemble de la communauté. Les sensations subjectives reposent dans ce domaine sur les deux principes de l'amour de soi et de la sympathie. L'individu ne poursuit pas seulement ses intérêts propres. Il est capable, en tant qu'être social, de prendre part aux sentiments et aux intérêts des autres, puisqu'il est englobé dans le tout d'une communauté. Le fondement de la morale comprend donc la sympathie, par laquelle des sentiments sont transférés d'une personne à une autre. C'est ainsi que la nécessaire intersubjectivité des valeurs morales est rendue possible et est fondée. Un jugement moral se forme lorsque l'approbation ou la réprobation personnelle d'une action peut prétendre à l'universalité. On y parvient en faisant abstraction des circonstances particulières et en corrigeant le caractère partial d'intérêts purement particuliers. Ainsi se développe, au sein d'une société, une norme de jugement faisant autorité.

« Les actions reçoivent une valeur positive lorsqu'elles sont utiles ou agrbbles, poor l'indi ­ vidu lui-même ou poor d'autres, voire pour l'ensemble de la communauté.

Les sensations subjectives repooent dans ce domaine sur les deux principes de I amQu r de soi et de la sympa1hie.

L'individu ne poursuit pas seulement ses intérêts propres .

D est capable, en tant qu'être social, de prendre part aux sentiments et aux intérêts des autres, puisqu'il est englobé dans le tout d'une commonauté.

Le fondement de la morale comprend donc la sympathie, par laquelle des sentiments sont transférés d'une pelSOODe à une autre.

C'est ainsi que la nécessaire intersubjectivité des valeurs moral~s est rendue possible et est fondée.

Un jugement moral se forme lorsque l'approba­ tion ou la réprobation personnelle d'une action peut prétendre à ! 'universalité.

On y parvient en faisant abstraction des circonstances particulières et en corrigeant le caractère partial d'intérêts purement particuliers.

Ain.si se développe, au sein d'une société, une norme de jugement faisant autorité.

Dans sa théorie politique, HVME récuse, d'une part, les cooceptioos du droit nat11rel et du contrat, selon lesquelles la légitimité d'un gouvernement repose sur un contra t primitif, iivocable à tout moment (dooc qui implique le droit de iivolte), et.

de l'autre, les théories du droit divin et de l'absolutisme.

On en vient selon lui à un ordre de droit.

parce que sévit de façon naturelle la rareté des biens dont l'homme a besoin, et paroe que l'homme a ordinairement tendance à conserver ce qu'il a, une fois acquis.

C'est pourquoi un ordre est nécessaire, qui garan ­ tisse la paix et la sécurité.

L'individu se soumet paroe que, mSme s'il doit accepter des inconvé­ nients dans le dàail, il en tire dans l'ensemble le plus grand avantage.

Les conditions du maintien de l'ordre politique sont les vertus de la justice et de la fidélité.

La sympalbie joue ici encore un rôle important, puisque c'est par elle que l'individu est disposé en faveur du bien de tout l'Etat.

Dans sa philosophie critique de la religion, HVME veut découvrir la constitution des différentes rep,isentations historiques de Dieu et interroger leur consistance.

La religion ne représeate pas pour lui un phénomène d'origine transcendante, mais un produit de l'esprit humain.

L'origine de la religion iisidedans des données psychologiques, spécialement la crainte et l'espoir, qui proviennent de la conscience de la faiblesse et de la fragilité de l'existence .

A l'origine, toutes les religions sont polythéistes .

L'homme a tendance à attribuer aux choses et aux autres êtres vivants des propriétés qu'il observe sur lui-même.

Ainsi il voit, à l'œuvredans la nature.des puissances qui lui sont semblables mais essentiellement supérieures, et il les divinise.

Le passage au mcl1()théisme ne s • effectue pas, au départ, pour des raisons rationnelles mais par Empirisme VI/ Hume II; Adam Smith 127 besoin de valoriser, plus que les autres, une divinité particulière dont on se sent spécwement dépen­ dant, afin d'obtenir un accroissement de sa protec­ tioo .

Le monothéisme est toujours accompagné d'un renforcement de 1' intolérance .

Au cours du temps le concept de Dieu devient plus abstrait et plus rationnel, et dépasse ainsi la capacité de compréhension du plus grand nombre, ce qui entraîne un regain de superstition.

Dan s les Dialog~s sur la religion naJurelle, HUME soumet les « preuves rationnelles de l' exis­ tence de Dieu » à une critique essentielle, et expose, en même temps, une analyse fondamen­ tale de la conception du monde .

Adam Smith (1723 -1790), notamment dans son ouvrage la Théorie dts sentiments moraux, sou­ ligne, comme HUME.

la dépendance des valeurs morales à l'égard du sentiment.

Un rôle particulier revient à la sympathie : par elle nous éprouvons à notre tour (plus faiblement) ce que l'autre ressent.

en nous mettant par l'esprit à sa place.

Les actions et les attitudes sont approuvées moralement lorsqu'il ei.t possible de sympathi­ ser avec les sentiments de 1' agent.

c.-à-d.

lorsqu'on les sent adéquats à l'objet.

de sorte qu'on les éprouverait soi-même, et lorsqu'il est possible de sympathiser avec les sentiments (par exemple la gratitude) de ceux qui soot touchés par les conséq uences de l'act ion.

Nous décidons de la valeur de nos propres actions en nous demandant si un « spectateur » impartial sympathiserait avec nos motifs.

Par abstraction et généralisation on passe de l'approbation ou de la désapprobatioo individuelle à une norme supérieure qui fonde des jugements moraux universellement valables .

SMmt s'est fait coMaître par son Enqulte sur la naruu et l'origine de la richtSse des Nations, un classique de l'économie nationale.

ll suppose que les intérêts propres de chaque individu, dont la situation dans la nature (téléologique) s'améliore grâce à un principe d'ordre actif, conduisent à l'optimisalion du bien commun, si oo laisse libre cours à ces forces.

n lieuse par conséquent les mesures dirigistes de I 'éoonomie : « Chacun croit ne suivre que son propre intmt, mais en fait le bien commun de l'économie coonanainsi lameilleurestimulatioo.

L'individu est en cela guidé par une main invisible pour poursuivre un but qu'il n'a pas du tout visé .,.

Le fondement du bien-être réside dans le travail, dont iisulte aussi la valeur d'un produit.

La base de la productivité est le flux des échanges humains et la division dJl travail.

D faut noter l'impot1anee.

pour le développement de la philosophie morale, du mouvement anglais des Lumières, de SHAFTESBURY et HUTCIIESON, qui vont développer le concept de moral sense comme sentiment d'approbatioo ou de réproba­ tion immédiate du bien ou du mal.. »

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