Databac

empirisme.

Publié le 08/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : empirisme.. Ce document contient 451 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
empirisme. n.m. PHILOSOPHIE : doctrine qui affirme le principe selon lequel toute
connaissance dérive de l'expérience sensible (les idées n'étant elles-mêmes que des
impressions sensibles atténuées). Locke (Essai sur l'entendement) et surtout Hume (Traité
de la nature humaine) ont donné à ce principe toute son ampleur et toute sa rigueur.
L'empirisme démonte les assurances et les présupposés du rationalisme qui confère à l'esprit
une activité propre, autonome (la Raison), et professe la théorie des idées innées. Cela ne
signifie pas pour autant que l'empirisme se fasse le chantre de l'irrationalisme.

Le problème de la causalité.
Rien mieux que ce problème ne permet de mettre au jour les ressorts de l'analyse de
Hume. Dans la tradition rationaliste (Descartes, Spinoza, Leibniz), la cause est définie
comme la raison de l'effet (causa sive ratio) : la relation de la cause et de l'effet est
confondue avec une relation logique dans laquelle l'effet est déduit de la cause, de la même
façon que A = B et B = C entraîne A = C. C'est la conception analytique de la causalité qui
donne à la relation cause-effet un caractère de nécessité mathématique. Conformément
au principe empiriste, la cause et l'effet sont l'objet de deux impressions sensibles
distinctes, séparées. Dans l'expérience de la cause, celle de l'effet n'est pas donnée ; pour
qu'elle le soit, il faut éprouver une nouvelle impression sensible, en rien déductible de la
première. On ne peut pas anticiper l'effet à partir de la cause ; autrement dit, on ne peut
pas connaître l'effet à partir de la cause. C'est la conception synthétique de la causalité.

La connaissance est croyance.
L'analyse de la causalité a révélé l'enjeu suivant : tandis que l'empirisme nous retient dans
les limites strictes de l'expérience, la connaissance exige de les dépasser, ainsi que le
montrent des formules comme : « Demain, le soleil se lèvera «, « L'eau bout toujours à
100 degrés «, qui marquent notre capacité de prévision. Or demain ou toujours ne
peuvent être l'objet d'aucune expérience sensible. Aussi le scepticisme s'impose-t-il
comme la conséquence de l'empirisme. Encore s'agit-il d'un scepticisme modéré, dans la
mesure où les principes de la nature humaine (contiguïté, ressemblance, causalité) nous
donnent les moyens de lier entre elles nos différentes expériences. À ces liaisons, qui
constituent la connaissance, nous accordons un degré de croyance plus ou moins élevé
sous le contrôle statistique de l'entendement, en fonction de la fréquence de succession
des diverses expériences. L'empirisme prétend ainsi montrer que cette activité rationnelle
s'opère sur un fond de croyance qui ne saurait être effacé.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
associationnisme
Bacon (sir Francis), baron Verulam
connaissance (théorie de la)
expérience
Hume David
Locke John
Mill John Stuart
rationalisme - 1.PHILOSOPHIE
scepticisme
sensualisme
Traité de la nature humaine

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles