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Emmanuel Joseph, abbé Sieyès1748-1836Pendant quarante ans, ce chanoine vit dans la solitude et la méditation mais, en 1789, laRévolution lui donne l'occasion de répandre ses idées et il publie un ouvrage incendiaire :Qu'est-ce que le tiers état ?

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Emmanuel Joseph, abbé Sieyès1748-1836Pendant quarante ans, ce chanoine vit dans la solitude et la méditation mais, en 1789, laRévolution lui donne l'occasion de répandre ses idées et il publie un ouvrage incendiaire :Qu'est-ce que le tiers état ? Ce document contient 248 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Emmanuel Joseph, abbé Sieyès 1748-1836 Pendant quarante ans, ce chanoine vit dans la solitude et la méditation mais, en 1789, la Révolution lui donne l'occasion de répandre ses idées et il publie un ouvrage incendiaire : Qu'est-ce que le tiers état ? Tout.

Qu'a-t-il été jusqu'à présent ? Rien.

Que demande-t-il ? A devenir quelque chose.

Voilà le grand vicaire de Chartres lancé dans la vie politique : élu aux Etats généraux, il rédige le serment du Jeu de Paume et joue un grand rôle dans la Constituante.

A la Convention, au Conseil des Cinq-Cents au Directoire, il se tient à l'écart des factions et son influence ne fait qu'augmenter.

Pourquoi ? Mme de Staël écrit : “ On croyait à Sieyès des secrets sur les constitutions, dont on espérait toujours des effets étonnants quand il les révélerait ” ; et Sainte-Beuve, de son côté : “ Il y a de l'inconnu en lui et de l'occulte.

” Sieyès négocie le traité de La Haye (1795), occupe en 1798 l'ambassade de Berlin et propose sans cesse de nouvelles réformes, pour essayer d'améliorer les institutions politiques et sociales de son temps.

Finalement, c'est lui qui persuadera le général Bonaparte d'exécuter le coup d'État du 18 Brumaire.

Devenu second consul, il croit toucher au but lorsque Bonaparte lui demande de rédiger la nouvelle Constitution : mais ses vues ne convainquant pas le nouveau maître, Sieyès se retire, acceptant néanmoins le titre de comte et de sénateur. Exilé comme régicide sous la Restauration, il se laissera oublier.. »

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