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Émile Augier (1820-1889)

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Émile Augier (1820-1889) C'est un bourgeois anticlérical, libéral, pacifiste, respectueux de l'ordre et champion des droits de la famille. Ce document contient 112 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


AUGIER Émile Guillaume Victor. Auteur dramatique français. Né à Valence (Drôme) le 17 septembre 1820, mort à Croissy (S.-et-O.), le 25 octobre 1889. Petit-fils de ce remuant Pigault-Lebrun, dont il défendit la mémoire, il fut loin d’avoir une vie semblable à la sienne. Augier n’eut jamais, en effet, d’autre histoire que celle de ses œuvres. Sa famille étant venue se fixer à Paris en 1828, il entra au collège Henri IV où il se fit vite remarquer par sa vive intelligence. Il s’y lia, d’ailleurs, avec le duc d’Aumale dont il devait un jour devenir le bibliothécaire. Sa philosophie terminée, il entra chez un avoué pour complaire à sa famille, car on le destinait au barreau. Mais ayant senti bien vite que sa vocation était ailleurs, il résolut de la suivre par tous les moyens. Il s’en faut pourtant qu’il ait su trouver sa voie du premier coup. Ébloui par Ponsard qui s’était fait le champion de « l’école du bon sens » pour faire échec au romantisme, le jeune Augier se crut poète, et fort longtemps puisque, avant d’en venir à la prose, il écrivit huit pièces en vers : La Ciguë (1844), L’Homme de bien (1845), L’Aventurière (1848), Gabrielle (1849), Le Joueur de flûte (1850), Sapho (1851), Diane (1852) et Philiberte (1853). Toutes furent jouées, souvent au Théâtre-Français, et obtinrent des succès divers. De tout ce théâtre en vers, ou plutôt en prose rimée où l’on ne voit que la main d’un disciple de Ponsard, un trait s’accuse avec vigueur à partir de L’Aventurière, le meilleur de tous ces ouvrages : la tendance à exalter les passions bourgeoises contre l’amour romantique tel que l’avait chanté Hugo. Du fait qu'Augier Far la suite l’accentue encore, il se conciliera estime de la bourgeoisie alors toute-puissante. En 1853, il aborde le théâtre en prose avec La Chasse au roman, puis la Pierre de touche. Ecrites en collaboration avec Jules Sandeau, ces deux comédies n’eurent qu’un succès douteux. C’est en 1855 qu’Augier prendra enfin possession de la scène par un coup de maître : Le Gendre de M. Poirier. De là date l’énorme influence qu’il allait exercer longtemps sur le public. Il fit jouer la même année le Mariage d’Olympe et Ceinture dorée. Ensuite, ces trois autres comédies de mœurs que sont les Lionnes pauvres (1858), Un beau mariage (1859) et Maître Guérin (1864), belle étude d’un notaire de campagne retors et candide. En plus de ses comédies de mœurs, il faut citer ses comédies sociales et politiques : Les Effrontés (1861) et la pièce qui lui fait suite : Le Fils de Giboyer (1862). Tout en soulevant bien des colères, chacun de ces ouvrages obtint un succès considérable. De ce même genre relève la Contagion (1866). Ajoutons-y, pour mémoire, Lions et Renards (1869). Etant de la même génération que Dumas fils, auquel il disputait la faveur du public, Augier s’en différencie beaucoup par 1 esprit; bourgeois autant que l’autre était anarchiste, il se voulut toujours respectueux de l’ordre et champion des droits de la famille. Homme du Second Empire, Augier n’a pas réussi à survivre à ce régime. En effet, les trois pièces qu’il fit jouer par la suite sont assez décevantes: Jean de Thommeray (1873), Madame Coverlet (1876), Les Fourchambault (1878) avec laquelle il fit ses adieux au public. On y sent par trop, en effet, l’influence de Dumas fils, il reste qu’Émile Augier demeure au XIXe siècle notre plus robuste auteur dramatique. Il a su redonner à la comédie le sérieux dont elle avait besoin. Son observation, exempte de toute amertume, garde jusque dans la satire ce fond de chaleur humaine où se reconnaît l’art classique. Il a apporté au théâtre des êtres bien vivants; d’une psychologie un peu courte, ils n’en ont pas moins beaucoup de relief. Enfin, l’on découvre en lui un véritable écrivain. Il fut reçu à l'Académie Française en 1857.

« Émile Augier 1820-1889 C'est un bourgeois anticlérical, libéral, pacifiste, respectueux de l'ordre et champion des droits de la famille.

Ses pièces sont encore très vivantes et demeureront, en tout cas, l'un des meilleurs documents psychologiques pour l'étude de la société sous Louis-Philippe et Napoléon III.

Ce furent d'abord des comédies en vers : la Ciguë (1844), l'Aventurière (1848), Gabrielle (1849), Philiberte (1853), puis des comédies de m œ urs, en prose, dont les meilleures sont le Gendre de Monsieur Poirier , en collaboration avec Jules Sandeau (1854) et Ceinture dorée (1855) ; puis des comédies politiques et sociales : les Effrontés (1861), le Fils de Giboyer (1863) ; puis des comédies à thèse, selon les recettes de Dumas fils.. »

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