EMC: BD - nos vies prisonnières

« AOUF Mariam AKYAR Feyza 1°1 AJAMYAN Djemma THIEBAUT Joséphine E.M.C Bonjour, donc aujourd'hui nous allons vous présentez la BD nos vies prisonnières.

Tout d'abord je présenterai les personnages, les lieux...

de la BD.

Ensuite Joséphine vas vous parler des thèmes principaux de la BD, Feyza du message transmis aux lecteurs et pour finir Djemma de la comparaison de la BD aux faits réels. Mariam : Nos vies prisonnieres est une bande dessinée faite par Parno et Phil Castaza et a été sortie le 30 janvier 2019.

Parno a écrit une histoire sensible prenant pour cible notre société actuelle.

Il insiste là où ça fait mal, présentant des personnages en situation psychologiquement difficile.

Il y a Hélène, la quarantaine, dans une grande banque qui se répète à l'envie que le célibat, c'est la liberté.

Il y a aussi Alban, la cinquantaine, responsable de division qui vient de perdre la garde de ses enfants après une escapade malheureuse avec sa maîtresse.

Et puis, il y a Félix, petit trentenaire timoré qui cherche toujours à éviter le conflit, même dans son travail.

Enfin, nous trouvons le docteur Julien Vigan, médecin par obligations familiales, frustré de n'avoir que des malades sociologiques à traiter.

Si les premiers travaillent ensemble dans un ordre hiérarchique, rien ne les prédisposaient à rencontrer le dernier.

Rien, si ce n'est le hasard ! En vacances au bord de la mer, le docteur est appelé d'urgence auprès d'un marginal.

Impuissant, il le soutient dans ses derniers moments et lui promet de retrouver le fils qu’il a abandonné 30 ans auparavant, afin de lui remettre un manuscrit tenant à la fois des mémoires et des excuses.

Seulement voilà, le texte semble avoir un pouvoir autre que littéraire : à sa lecture, chaque lecteur semble prendre conscience que la vie l’a plus ou moins emprisonné et qu’il est temps de se libérer… Tous sont « prisonniers de leur vie ».

Jusqu'au jour où le médecin va recueillir par hasard la lettre testament d'un clochard adressée à son fils, abandonné avec sa mère vingt ans plus tôt… Pour Parno, ce déclic prend la forme du manuscrit d’un SDF.

SDF qui a pété un plomb et envoyé balader boulot, femme et enfant vingt ans auparavant.

Après avoir évoqué avec moult précisions la situation très, trop, routinière de ces personnages, le conteur envoie une sorte de bouée afin de reprendre la main sur leur vie.

Alternant les focalisations, le scénariste sème le doute dans l'esprit du lecteur quant au déroulé de l'intrigue, tout en étant extrêmement clair sur son message. C’est donc un album sur la vie, la nôtre et celle des autres, la vie dont on rêve et celle qu'on a.

Un album qui donne envie de vivre ses rêves. Feyza : Construit comme une succession de séquences mettant en scène alternativement les différents protagonistes de cette histoire, l’album révèle la personnalité et les failles de chaque personnage.

Derrière cette galerie de portraits particulièrement fouillée proposée par les auteurs se dissimule un discours sociologique, psychologique et presque politique sur une société où l’ambition, la réussite sociale ne suffisent plus à donner du sens à la vie.

Prisonnières de logiques économiques démesurées et de choix impossibles ou imposés, nos vies nous plongent dans des situations qui n’auraient plus que l’apparence du bonheur.

Une existence qui privilégie l’avoir au détriment de l’être.. »