Eltsine Boris Nikolaïevitch
Publié le 29/08/2020
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Eltsine Boris Nikolaïevitch
Homme d'Etat soviétique
* 1.2.1931, Sverdlovsk
Ingénieur en génie civil, Eltsine devient, en 1961, membre du Parti communiste
de l'Union soviétique (PCUS) et, de 1976 à 1985, chef du parti dans le district
de Sverdlovsk.
En 1981, il est membre du comité central et, avec l'appui de
Mikhaïl Gorbatchev prend la tête du Parti communiste à Moscou en 1985.
Ses
réformes de l'administration et sa lutte contre la corruption le rendent très
populaire.
Les conservateurs parviennent néanmoins à le destituer de ses
fonctions en 1987.
Nommé par Gorbatchev au poste de vice-ministre de la
Construction, Eltsine préside, en 1990, le Congrès des députés du peuple de
Russie et favorise la "Perestroïka".
Lors des premières élections libres en
1991, il est élu à la majorité absolue premier président de Russie et s'oppose
la même année à la tentative de putsch contre Gortbatchev.
A la suite de la
destitution de ce dernier et de l'éclatement de l'Union soviétique (décembre
1991), il prend part à la création de la Communauté des Etats indépendants
(CEI).
L'opposition conservatrice, représentée par le vice-président du
Parlement, Aleksandr Routskoï, s'oppose à l'émergence d'une économie de marché
et tente, en vain, de renverser Eltsine en octobre 1993.
Celui-ci renforce alors
considérablement ses pouvoirs après avoir fait adopter une nouvelle
Constitution.
Mais, devant l'absence de résultats économiques, il est contraint
de négocier avec ses opposants.
Cependant, avec la collaboration de son Premier
ministre Viktor Tchernomyrdine il poursuit, avec difficultés, les réformes
libérales alors qu'en politique étrangère, il défend les intérêts nationaux,
répondant, en 1994, par la force à la sécession de la Tchetchénie, menée par
Djokhar Doudaïev depuis 1991.
Il décide finalement de négocier avec les
Tchétchènes, ce qui contribue à sa réélection en 1996.
Malgré sa santé
défaillante et en l'absence de successeur crédible, Eltsine est considéré par
les Etats occidentaux comme le garant de la stabilité intérieure de la Russie.
Guerre, corruption et luttes de clans marquent pourtant l'agonie du système
Eltsine.
De par son indisponibilité croissante et sa versatilité -limogeage de
quatre Premiers ministres en dix-huit mois - le chef de l'État semble perdre les
rênes du pouvoir.
Mais, au cours des deux crises majeures qui secouent l'année
1999 (opération de l'OTAN contre la Serbie et manoeuvres meurtrières en
Tchétchénie), Eltsine rappelle à la communauté internationale qu'elle doit
composer avec la Russie..
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