Éloge de l’oisiveté de Russell
Publié le 27/02/2022
                             
                        
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Titouan
Bertrand Russell, est un philosophe, logicien et mathématicien britannique née en 1872.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Pendant  l’entre deux guerres, il écrit l’essai : «  Éloge de l’oisiveté  » en 1932.
                                                            
                                                                                
                                                                    L’extrait qui nous est 
demandé d’étudier, est issu de cette œuvre.
                                                            
                                                                                
                                                                    Nous pouvons remarquer, que l’auteur aborde 
principalement la notion de travail qui est considéré comme nécessaire dans les sociétés humaine.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il
permet notamment de gagner un salaire et d’être indépendant financièrement.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Bien qu’il soit parfois vécu comme une contrainte, il permet de former l’homme d’un point de vue 
moral.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ici, l’auteur se pose une question, le travail est-il bénéfique s’il est omniprésent dan la vie 
humaine   ?
Pour répondre à son interrogation, la thèse de Bertrand Russell développe deux points, selon lui, il 
faut arrêter de valoriser le travail comme unique but, et parallèlement, encourager l’enrichissement 
du loisir.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il développe ainsi sa thèse en 3 parties.Une première partie, de la ligne 1 à 6 qui présente 
le loisir puis introduit la technique moderne.
                                                            
                                                                                
                                                                    Une seconde partie de la ligne 7 à 21, qui explique la 
technique moderne avec un exemple et dévalorise le travail.
                                                            
                                                                                
                                                                    Enfin , une dernière partie, de la ligne 
21 à 30, qui expose premièrement une doxa jugée absurde, puis qui fait l’éloge du loisir.*
Le philosophe commence son extrait en ramenant le rôle du loisir au temps de la prospérité 
d’Athènes « Les athéniens possédaient des esclaves, par exemple, employèrent une partie de leurs 
loisirs à apporter à la civilisation une contribution permanente, ce qui aurait était impossible sous un
régime économique équitable.
                                                            
                                                                        
                                                                    » Ici, dans le système athénien, la civilisation jouit des loisirs grâce 
au travail fournit par les esclaves.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ainsi, pendant que les esclaves travaillaient pour répondre aux 
besoins de la civilisation, les athéniens pouvaient exercer leurs loisirs.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cependant, en l’absence des 
esclaves, ils auraient été obligé de travailler eux-même, c’est pourquoi cela n’aurait pas été possible
dans un système équitable ( sans esclaves)  
Il y a ici deux termes que nous pouvons définir, premièrement le  loisir  : Le loisir peut être 
considérer comme le temps libre d’une personne.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il s’agit des moments où on ne travaille pas, à 
l’exception que ce soit par plaisir ou pour passer le temps (et non pas par obligation).
                                                            
                                                                                
                                                                    On peut 
définir le loisir comme le temps dont on dispose pour pouvoir faire ce que l’on veut et ce qu’il nous 
plaît.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le loisir exclue non seulement les obligations de travail, mais aussi le temps investi pour 
satisfaire les besoins basiques tels que se nourrir et dormir.
Puis la  civilisation  : Le mot « civilisation » est employé en des sens très variés et souvent très 
imprécis.
                                                            
                                                                                
                                                                    Premièrement, dans le langage le plus courant, le terme de civilisation est associé à un 
jugement de valeur et qualifie favorablement les sociétés à propos desquelles on l’emploie.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il 
suppose alors qu’il y ait, inversement, des peuples non civilisés ou sauvages.
                                                            
                                                                                
                                                                    La civilisation est, en 
deuxième lieu, un certain aspect de la vie sociale.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il y a des manifestations de l’existence collective.
                                                                                                                    »
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