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elle avait ce pli de Hugo

Publié le 11/05/2022

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« mouvement 1 : la douceur de l’habitude (“chaque matin”) vers 1 : Le temps du premier vers est au plus-que-parfait “elle avait pris” ce qui donne immédiatement un souvenir à caractère lointain. vers 2 : Hugo décrit la douceur de l’habitude avec un groupe nominal “un peu chaque matin” vers 3 : il y’a une comparaison entre Léopoldine et un rayon de soleil “ainsi qu’un rayon de soleil” cela donne une image angélique et solaire cette idée est renforcé par le champs lexical de la lumière “rayon”, “astres”, “clarté”, “radieux”, “marin” vers 4 : Hugo essaye d’oublier le deuil et fait revivre Léopoldine grâce au discours directe “ : Bonjour mon petit père” avec le terme affectueux “petit” qui exprime l’harmonie entre le père et sa fille. vers 5 et 6 :de plus le portrait de sa fille est très vivant grâce à l’énumération des verbes d’actions “ entrait, disait,dérangeait,riait" = cela incarne la jeunesse, l’énergie infantile, la spontanéité de sa fille.Léopoldine est décrite comme une fille gaie. On peut voir aussi au vers 5 et 6 que la juxtaposition de la ponctuation + accentuation de verbes d’actions produit un effet de rythme qui accélère la lecture.

Tandis qu’au vers 7, une ponctuation plus espacée permet de ralentir le rythme. vers 7 : La comparaison “comme un oiseau qui passe” nous donne une impression de légèreté et d'innocence mais c’est aussi la transition de la vie a la mort comme un ange il compare donc sa fille a un ange pourtant cela fait remonter la douleur du deuil. mouvement 2 : Un souvenir littéraire vers 8 : Le poète réutilise la 1er personne du singulier “je” pour se mettre en avant, il parle de ses sentiments à lui. Elle est pour son père, comme un “rayon de soleil” qui allège sa tête d'où "la tête un peu moins lasse”. vers 9 et 10 : Les déterminants possessifs à la première personne “mon oeuvre” , “mes manuscrits” mettent en évidence l’intimité ce qui montre la proximité père/fille vers 11 : Les “Quelques arabesque folles” font echo au mouvement de l’écriture Victor Hugo (le mouvement littéraire est le romantisme) vers 8 à 13 : Léopoldine est une inspiratrice pour le poète.

Elle devient sa muse comme le suggère le champs lexical de l’écriture “ma plume”, “mes livres”, “mes papiers”, “mon oeuvre”, “mes manuscrits” et “venaient mes plus doux vers”. mouvement 3 : Léopoldine, un être spirituel vers 14 : Le poème commence par un portrait en action de Léopoldine.

à partir du vers 14, il se poursuit par un portrait moral de sa fille.

Le poète à travers une énumération évoque les passions de Léopoldine “Elle aimait Dieu, les fleurs,les astres,les prés verts”, ce sont des éléments célestes(“Dieu” et “les astres”) et terrestres("les fleurs”, “les prés verts”) vers 15 : On retrouve une antithèse entre le spirituel et le terrestre vers 16 : Le champ lexical de la lumière “clarté” pour décrire le personnage de la jeune fille participe également de cette évocation quasi angélique du personnage.. »

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