Elias Howe

« Elias Howe 1819-1867 La machine à coudre fut le premier appareil produit en grandes quantités aussi bien pour l'u ­ sage domestique qu'industriel.

Elias Howe, ingé­ nieur mécanicien américain, fut l'inventeur du premier modèle, conçu pour l'utilisation prati­ que.

Alors que la majeure partie du tissage et du filage avait déjà été mécanisée vers 1800, les vêtements étaient toujours cousus entièrement à la main.

Un tailleur parisien, Barthélemy Thimonnier, fit une des premières tentatives de construction d'une machine à coudre pratique.

Il créa un modèle permettant de piquer avec un seul fil et, en 1830, il introduisit une demande de brevet pour cette machine.

Après avoir signé un contrat avec l'armée pour la confection d'unifor­ mes, il ouvrit un atelier, où fonctionnaient plu­ sieurs machine s.

Mais, un groupe de tailleurs et de couturières, qui étaient inquiets pour leur gagne-pain, firent irruption chez lui et détruisi­ rent toutes les machines.

Seize ans plus tard, un ingénieur d'une usine de coton des Etats-Unis , Elias Howe , présenta un in­ génieux projet de machine.

Elle fonctionnait avec deux fils et donnait un point de chaîne.

Un des fils sortait d'une canette tandis que l'autre était fixé à une aiguille.

Il introduisit une demande de brevet, mais ne put persuader personne, dans le domaine de la con­ fection, d'acquérir sa machine.

C'est pourquoi il partit pour l'Angleterre avec sa famille, où il ven­ dit sa patente pour 250 livres seulement, car il avait un besoin immédiat d'argent.

La période qui suivit fut dure pour Howe .

Sa si- A droite: En 1845 , Howe partici­ pa à un concours avec cinq des meilleurs tailleurs de la Quincy Hall Manufacturing Compan y (industrie du textile) à Boston .

Howe avait terminé ses cinq our­ l e ts le premier , et le travail fut ju­ gé le meilleur .

Mais la firme n' a­ cheta pas sa machine .

Ci-dessou s: La machine au point de chaîne, inventée en 1856 par l'Américain James Gibbs.

tuation financière ne faisait qu'empirer, alors qu ' il tentait sans cesse de perfectionner son inven­ tion.

Finalement il renvoya sa famille aux Etats­ Unis et, se trouvant au bord de la ruine, il la re­ joignit un peu plus tard.

A son arrivée, il apprit que sa femme était très malade et que son inven­ tion avait été maintes fois pillée durant son absen­ ce.

Il s'ensuivit pour Howe une période de procédu­ res judiciaires, pour tenter de défendre ses droits.. »