El Salvador (2001-2002): Le coût des séismes
Publié le 23/09/2020
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El Salvador (2001-2002): Le coût des séismes
Le Salvador a dû affronter les conséquences des tremblements de terre des 13
janvier et 13 février 2001, qui avaient fait 1 200 morts, des dégâts matériels
estimés à 2 milliards de dollars, et affecté le cinquième de la population.
Financée en partie par l'aide internationale (1,3 milliard de dollars), la
reconstruction a provoqué une forte augmentation des dépenses publiques et, par
conséquent, du déficit fiscal, dans un contexte général de faible imposition des
revenus.
En augmentation sensible, les transferts de devises effectués par les
Salvadoriens vivant aux États-Unis ont aussi contribué à la reconstruction.
L'économie salvadorienne a souffert de la récession de l'économie
nord-américaine ainsi que de la chute des cours du café, à laquelle s'est
ajoutée la baisse de la production céréalière due à une forte sécheresse.
Toutefois, les indicateurs ont traduit, pour 2001, une stagnation de l'économie
plutôt qu'une détérioration marquée : le taux de chômage s'est maintenu autour
de 6 %, l'inflation a peu évolué, pour atteindre 3,8 %, la croissance du PIB a
été à peine plus faible qu'en 2000.
Le pays jouit d'une très bonne image de
marque auprès de ses créanciers et le président Francisco Flores fut l'hôte
remarqué des pays du G-8 lors du sommet de Gênes de juillet 2001.
La
dollarisation instaurée début 2001, la poursuite des privatisations
d'entreprises publiques (télécommunications, énergie électrique), la suppression
du contrôle des mouvements de capitaux ou encore le refus de l'annulation de la
dette ont témoigné de l'adhésion de l'administration salvadorienne aux règles
d'une économie globalisée.
Au plan politique, les échéances électorales de 2003 (élections municipales et
législatives) et de 2004 (présidentielle) ont animé les stratégies de
recomposition interne des deux grands partis, l'Alliance républicaine
nationaliste (Arena, droite), détenant la présidence depuis 1992, et le Front
Farabundo Martí de libération nationale (FMLN), premier parti de l'Assemblée
législative avec 31 sièges contre 29 à l'Arena.
Les fondateurs et anciens
hiérarques de l'Arena ont dû céder la direction du parti à des dirigeants plus
jeunes, des entrepreneurs moins directement liés au passé extrémiste du parti
fondé en 1980 par Robert d'Aubuisson.
Le FMLN, organisé en parti politique
depuis 1992, a connu des luttes internes aiguës entre «rénovateurs» et
«orthodoxes».
Ces derniers, autour de Schafik Hándal (dirigeant du Parti
communiste clandestin durant les années de guerre), contrôlaient désormais
l'appareil du parti..
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