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El Salvador (1999-2000): Victoires électorales du FMLN

Publié le 23/09/2020

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« El Salvador (1999-2000): Victoires électorales du FMLN Les particularités institutionnelles du pays (président de la République élu pour cinq ans, députés et maires élus pour trois ans) ont mené les Salvadoriens aux urnes, le 12 mars 2000, pour des élections législatives et municipales, un an seulement après avoir voté pour la présidentielle.

L'Alliance républicaine nationaliste (Arena), le parti de droite qui avait remporté les trois dernières élections présidentielles (1989, 1994, 1999), a très nettement perdu ce scrutin intermédiaire, se faisant devancer par le Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN), l'organisation de guérilla convertie en parti politique à la fin de la guerre civile (1979-1992).

Le FMLN est parvenu à conserver la mairie de San Salvador, avec à sa tête Hector Silva, et à battre l'Arena aux législatives.

Ces élections ont consacré la bipolarisation politique du pays, et placé H.

Silva et le FMLN en position de force en vue de la présidentielle de 2004.

Il est vrai que l'Arena n'a pas abordé ces élections dans les meilleures conditions.

Le nouveau président Francisco Flores a vu sa popularité chuter depuis son élection en mars 1999, et a dû faire face, tout au long de l'année, à une forte mobilisation sociale sur le thème de l'opposition aux privatisations. Avec celle de l'Association nationale de télécommunications (Antel), le Salvador a pratiquement achevé son programme de transferts d'actifs au privé.

Mais le secteur de la santé publique s'est montré très inquiet d'un projet de privatisation de l'Institut salvadorien de sécurité sociale (ISSS), et les grèves dans ce secteur ont perturbé la campagne politique du parti au pouvoir. Par ailleurs, la croissance économique a été ralentie en 1999 par une politique monétaire très restrictive (2,0 % contre 3,7 % en 1997 et 4 % en 1998), qui a tout de même eu le mérite de juguler complètement l'inflation (- 0,6 % en 1999). Mais le chômage s'est maintenu à 7,6 % et les salaires n'ont guère évolué.

Dans les secteurs de l'industrie, du commerce et des services, le salaire minimum n'avait pas augmenté entre mai 1998 et la mi-2000.

Les problèmes sociaux du pays demeuraient donc entiers.

Le président Flores a aussi été très critiqué pour sa gestion du problème de la délinquance et de l'insécurité, dont sont très soucieuses les classes moyennes salvadoriennes.

Il allait désormais être soumis à la pression d'une Assemblée dominée pour trois ans par le FMLN, ce qui allait le contraindre à infléchir son action et à prêter attention aux préoccupations sociales de ses concitoyens.. »

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