El Salvador (1983-1984)
Publié le 14/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : El Salvador (1983-1984). Ce document contient 749 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
file:///F/dissertations_pdf/Nouveau%20dossier/451022.txt[14/09/2020 16:45:20]
El Salvador 1983-1984
En 1983, le Salvador a continué de s'enfoncer dans la guerre civile.
Les organisations de guérilla se sont
emparées (très provisoirement) de capitales provinciales (Berli
n, Chalatenango,...) et se sont assurées le
contrôle d'un bon tiers du territoire.
Mais elles n'ont pas donné
le sentiment de pouvoir l'emporter de
manière décisive sur les forces gouvernementales.
Insuffisance du
potentiel militaire ou crainte d'une
intervention directe des États-Unis? De son côté, Washington a
contribué pour moitié à l'effort militaire du
gouvernement salvadorien, et à hauteur de 25% au budget national.
Six
mille soldats ont été formés par
des conseillers américains.
Cette aide américaine accrue n'a visib
lement pas donné tous les résultats
escomptés.
Les deux camps ont eu aussi leur lot de problèmes internes.
Le minist
re de la Défense, le général Garcia,
contesté au point de devoir affronter des mutineries d'officiers, a é
té remplacé par le général Vides
Casanova.
Depuis que les soldats savent que le Front Farabundo Marti de
libération nationale (FMLN)
libérait ses prisonniers, le nombre des refus de combattre a série
usement augmenté.
L'assassinat d'Anaya
Montès, le n° 2 des Forces populaires de libération (FPL), l'
une des cinq composantes du FMLN, a d'abord
été attribué à la CIA.
On apprenait, peu après, que c'é
tait en fait le leader historique de la guérilla,
Cayetano Carpio, qui avait ordonné le meurtre, avant de se suicider.
Cet inquiétant mode de résolution
des "contradictions internes" a maintenu un climat de division parmi les
FPL ; un groupe scissionniste, le
Mouvement ouvrier révolutionnaire (MOR), entendait rester fidèle
à Carpio.
Sur le plan politique, les difficultés se sont accumulées malgré
les négociations entamées entre le
gouvernement et la guérilla.
Mais les deux parties ont campé sur l
eurs positions.
Le plan de paix du
FDR/FMLN posait comme préalable l'élimination de l'extrême droi
te.
Or celle-ci a le vent en poupe.
L'ancien ambassadeur américain Robert White a eu beau révéler q
ue Washington savait depuis trois ans
que le major d'Aubuisson, président de l'Assemblée constituante et
responsable notoire des escadrons de
la mort, avait "commandité" l'élimination, en 1980, de Mgr Romero,
le leader charismatique de l'extrême
droite a été un sérieux candidat aux élections présidenti
elles du 6 mai 1984: il obtenait 46,4% des
suffrages.
Une lourde tâche attendait le candidat victorieux de la Dé
mocratie chrétienne, Napoléon
Duarte.
Cette polarisation politique et militaire se déroule toujours sur fon
d d'assassinats.
Sur les quelque 10 000
victimes de la guerre civile en 1983, le secours juridique de l'archevê
ché évalue à 5 600 le nombre de
civils exécutés en dehors des combats.
Pour la première fois, e
n septembre 1983, des milliers de paysans
ont manifesté dans les rues de la capitale en faveur de la réforme
agraire.
En vain.
Les partis de droite et
d'extrême droite, très liés à l'oligarchie terrienne ont blo
qué le processus.
L'événement est venu rappeler
qu'avant d'acquérir une dimension Est/Ouest, la guerre ensanglantant
le Salvador depuis 1980 a trouvé
son origine dans les profondes injustices sociales que connaît le pay
s..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- El Salvador (1983-1984)
- Zambie (1983-1984)
- Taïwan (1983-1984)
- Somalie (1983-1984)
- Portugal (1983-1984)