El Salvador (1982-1983)
Publié le 23/09/2020
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El Salvador (1982-1983)
Au Salvador, les élections de mars 1982 ont été remportées par l'extrême-droite
et la droite.
Et les États-Unis, qui ont imposé ces élections, ont été pris de
court, car ils attendaient une légitimation du gouvernement démocrate-chrétien
de Napoléon Duarte.
Washington avait décidé de faire d'El Salvador un test de la
détermination américaine à continuer d'imposer son hégémonie dans la région.
Le
gouvernement américain a donc obtenu du Congrès le renforcement de l'aide
militaire.
Les sanctuaires de la guérilla, situés dans la moitié septentrionale du pays,
ont été attaqués à plusieurs reprises au cours de l'année 1982.
Mais le Front
Farabundo Marti de libération nationale (FMLN) a répliqué en multipliant les
attaques contre des centres urbains secondaires situés dans le "Salvador utile",
c'est-à-dire la partie peuplée, moderne et équipée du pays.
La coalition FDR -
FMLN semble rester maîtresse de sa stratégie et chercher d'abord à obtenir une
véritable négociation, en accentuant la pression militaire sur les terrains de
son choix.
L'armée, l'extrême-droite et les États-Unis s'y refusent.
Pour empêcher toute négociation, une solution semble avoir la faveur des groupes
démocrates-chrétiens.
Elle consisterait à avancer la date de l'élection
présidentielle, prévue pour mars 1984, et à laquelle le major d'Aubuisson,
président du parti d'extrême-droite Arena, est déjà candidat.
La démocratie
chrétienne serait, selon les États-Unis, mieux à même de réaliser le plan
américain de "guerre avec réformes" dont l'extrême-droite n'applique que le
premier terme.
Ni l'armée, à supposer qu'elle demeure homogène sur ses objectifs
politiques, ni la guérilla toujours efficace, ne paraissaient au début de 1983
en mesure de l'emporter militairement.
Mais on ne voyait pas davantage de
possibilités de négociations.
Le Congrès des États-Unis, sensible aux pressions
de l'opinion américaine, restait opposé à l'envoi de troupes directement
engagées dans les combats: il n'a donc accepté qu'un accroissement du nombre des
conseillers militaires.
Ces conseillers devront organiser dans les départements
de San Vicente et d'Usulutan une action civique et militaire dirigée par la
Commission nationale de reconstruction régionale, créée par le président Magana
à la fin de 1982.
La méthode, appliquée au Vietnam, consiste à combiner les
opérations militaires et la coordination des investissements publics (écoles,
hôpitaux, reconstruction)..
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