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El Mehdi Ben Barka (1920-1965)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : El Mehdi Ben Barka (1920-1965) Membre influent de l'Istiqlual, il joue sous le Protectorat le rôle d'agent de liaison entre le palais et l'Istiqlal, cherchant à assurer également un contact entre les nationalistes bourgeois et les membres actifs de la résistance au Protectorat. Ce document contient 144 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


Homme politique marocain. Fils de gendarme, professeur de mathématiques, Mehdi Ben Barka fut le chef de la tendance la plus progressiste de l'Istiqlal avant de devenir le chef de l'UNFP (Union nationale des forces populaires). Obligé de s'exiler et condamné à mort par contumace, il apparaissait comme le principal chef de la gauche marocaine. Le 29 oct. 1965, il fut enlevé en plein Paris, place Saint-Germain-des-Prés, par des policiers français et un agent du SDECE (contre-espionnage français), qui travaillaient, semble-t-il, pour le compte du général Oufkir, chef de la police marocaine. Séquestré à Fontenay-le-Vicomte, puis à Ormoy, Ben Barka fut sans doute assassiné dans les jours qui suivirent son enlèvement. Cette affaire, qui mettait en cause les « barbouzes » et les « polices parallèles », provoqua une vive émotion dans l'opinion, d'autant plus que le principal témoin, Figon, mourut dans des circonstances assez mystérieuses quelques semaines plus tard. Le procès des auteurs de l'enlèvement (1966/67) n'a pas fait la lumière sur cette affaire, bien que le principal adjoint d'Oufkir, Ahmed Dlimi, fût venu en France se constituer prisonnier.

« El Mehdi Ben Barka 1920-1965 Membre influent de l'Istiqlual, il joue sous le Protectorat le rôle d'agent de liaison entre le palais et l'Istiqlal, cherchant à assurer également un contact entre les nationalistes bourgeois et les membres actifs de la résistance au Protectorat.

Élevé par Mobammed V à la présidence de l'Assemblée nationale consultative en 1957.

Provoque, en 1959, la scission de l'Istiqlal en entraînant les éléments de gauche à sa suite.

Fondateur de l'Union nationale des forces populaires, il participe au complot de juillet 1962 contre le roi.

Exilé, il rompt avec la couronne en s'opposant à la politique marocaine dans le conflit avec l'Algérie.

Condamné à mort par contumace en 1963, il joue un rôle international au sein du Conseil de solidarité afro-asiatique.

Président de la Tricontinentale.

Il est enlevé le 29 octobre 1965 à Paris dans des circonstances mystérieuses et disparaît.. »

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