EL DDFC Bac de Français Olympe de Gouges S1 : Préambule

« ÉTUDE LINÉAIRE S1 : Préambule  Ligne 1-2 : Olympe de Gouges appelle les femmes a se constituer en Assemblée  Ligne 2-14 : Olympe de Gouges explique pourquoi une constitution égalitaire entre les hommes et les femmes est impérative  Ligne 14-18 : Introduction des 17 articles de droits qui suivent Premier mouvement :  Le texte s’ouvre sur une énumération formant une gradation descendante qui insiste sur les liens affectifs et les relations inter-générationnelles qu’entretiennent les femmes mais aussi sur les lien familiaux unissant les femmes aux hommes.  Le rythme ternaire produit un effet oratoire à l’image des textes rhétoriques révolutionnaire.  Le groupe nominal mit en apposition souligne le passage de la vie familiale à la vie publique et attribue aux femmes un rôle politique et national qui pose immédiatement à la volonté d’Olympe de Gouges de placer les femmes comme des égales de l’homme en tant que « représentante de la nation » dont elles constituent la moitié.

Cette périphrase fait écho à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, le nom « nation » s’est substitué au nom « peuple » pour prendre en compte les acquis de la révolution.  Ainsi Olympe de Gouges tend une sorte de miroir inversé au lecteur pour leurs faire prendre conscience des manques de cette Déclaration des Droit de l’Homme et du Citoyen et de la façon dont cette déclaration a écartée les femmes en tant que citoyenne et représentante de la nation.  Les noms (mère, filles, soeur) sont sujets du verbe « demande » ce qui souligne à la fois l’objet de la déclaration d’Olympe de Gouges et son objectif c’est à dire exiger que les droits des femmes soient respecté.

L’indicatif présent confère à cette demande un caractère injonctif et universel.  Le complément de ce verbe signifie que les femmes revendiquent leurs droits a gouverner la France et a faire parti intégrante de sa vie politique. Deuxième mouvement :  Dans le second mouvement de ce préambule l’énumération avec gradation ascendante de trois termes péjoratif dénonce ce que les femmes subissent : - le manque d’instruction et de culture / - la négligence / - le fait de considérer les femmes comme indigne d’attention et de respect.

En effet la société maintient volontairement les femmes dans un état de servitude.  L’adjectif exclusif « seules », épithète du nom « causes » fait de l’inégalité homme-femme l’unique origine de tout les dérèglement sociaux et politique.  Les noms péjoratifs présentent cette inégalité comme un fléau dont les hommes sont responsable, Olympe de Gouges dénonce ici le despotisme masculin.  Après ce diagnostique Olympe de Gouges expose le remède qui est de faire une constitution qui égalise la condition des sexes, elle souligne par l’énumération de trois adjectifs caractérisant le nom « droit ».

Que la constitution doit rétablir, les droits mis en place par la nature qui ont été bafoués par les hommes et le rythme ternaire renforce le caractère « sacré » de ces droits.  La locution conjonctive « afin que » qui introduit trois propositions subordonnées circonstanciel de but qui fondent la légitimité du texte.

Le rythme ternaire marque la dimension argumentative et juridique du préambule.  Dans la première proposition l’adverbe « constamment » et la locution adverbiale « sans cesse » insistent sur la nécessité permanente d’un effort pour que cette déclaration soit prise en compte. La métaphore du « corps social » signifie que les français ne sont plus les sujets d’un roi mais les membre d’une même nation et que chacun doit donc connaître et respecter ces « droits » et ces « devoirs ».  Dans la deuxième proposition circonstancielle de but le parallélisme entre « femme » et « homme » avec reprise.... »