EL 1 : “Le Pacte” de La Peau de Chagrin, Honoré de Balzac

« EL 1 : “Le Pacte” de La Peau de Chagrin, Honoré de Balzac Introduction Honoré de Balzac est un écrivain français, chef de file du réalisme, ayant rédigé un ensemble de romans appelé La Comédie humaine.

Il nous raconte des « histoires naturelles de la société », explorant les groupes sociaux et les rouages de la société. La Peau de Chagrin s’inscrit dans La Comédie humaine.

Balzac y raconte l’histoire du message gravé sur une peau d’onagre.

Dans cet extrait, nous suivons Raphaël de Valentin, qui après avoir perdu son dernier sou au jeu, tente de se suicider.

Il entre par hasard chez un antiquaire, qui lui montre alors une « peau de chagrin » ayant le pouvoir d'exaucer tous les vœux de son propriétaire. En quoi la Peau de Chagrin permet-elle de donner au lecteur une leçon philosophique et une critique sociale Pour commencer on assiste à une leçon de vie de l’Antiquaire (l.1-6) Du au pouvoir de la peau (l.1-3) On peut remarquer des déictiques « ceci », « là » + CCM gérondif : « en montrant » ⇒ Qui nous montre que la peau est présentée à Raphaël et au lecteur avec insistance. De plus on peut voir des verbes substantivés « le vouloir et le pouvoir” qui sont mis en valeur par la conjonction de coordination « et » mais également l’adj.

« réunis » ⇒ La peau offre le « pouvoir » de satisfaire tous les désirs de son propriétaire Les antithèse « Joie – Tue », « Douleur – « Vivre » + champ lexical de l’excès « trop, violent, excès, excessif » → Nous montre que la peau permet de vivre intensément, mais par contre, elle diminue l’espérance de vie de son propriétaire. De plus, on peut assister à un questionnement métaphysique de la part de Raphaël La répétition de « mal » (3 fois) + conj de coordination de cause : « car » + négation restrictive nous donne un avis personnel de Raphaël sur ce qu’il qualifie de mal. l.3-4 : Chiasme avec antithèse “Qui pourrait déterminer le point où la volupté devient un mal et celui où le mal est encore la volupté ?” qui nous montre que Raphaël s’interroge sur la limite du plaisir et à partir de quel moment cela deviennent excessifs.

Pour cela, il met en opposition les plaisirs instantanés et que le mal. Enfin, on assiste à une leçon de philosophie de vie de l’antiquaire Grâce à la question rhétorique à la forme négative “Le mot de Sagesse ne vient-il pas de savoir ?” : « sagesse » et « savoir » : même étymologie.

Par cette question, il y a une obligation du lecteur de répondre par l’affirmative.

Cela montre que la sagesse s’obtient avec le savoir. Dans un second temps, on peut comprendre que le choix de Raphaël est symptôme d’une société déréglée Tout d’abord, il y a une acceptation du pacte À l’aide de l’interjection « Eh bien ! » + adverbe d’affirmation « oui ».

Cela permet de comprendre l’expression vive et résolue de son choix Il y a également le verbe de volonté « vouloir ».

Il prend le risque d’une vie intense mais assez courte. Le CCM gérondif : « en saisissant » nous montre qu’il s’approprie la Peau et en devient son propriétaire.

Il affirme son choix par la parole mais également par l’action. Enfin l’apostrophe : « jeune homme » + impératif « prenez garde » + verbe « s’écria ».... »