Éducation, transmission et émancipation
Publié le 24/01/2024
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Éducation, transmission et émancipation
Platon est la première référence philosophique dans la république « une cité idéalement juste » sauf
que le problème est : il faut que les hommes travaillent à réaliser une forme de justice comme vertu
morale et il conçoit une théorie de l’éducation.
Un processus dans lequel l’homme pourrait s’affranchir, le but de l’éducation serait donc celui de
l’émancipation ( référence philosophique = « Le mythe de la caverne » .
L’éducation permet d’élever l’âme ou l’humain en général et donc de le conduire vers une forme
d’accomplissement.
Elle a pour vocation de transmettre des valeurs, des connaissances, des
sentiments d’appartenances et un certain nombre d’idéaux.
Elle a aussi une dimension
philosophique et elle est donc destiné à cette cité de laquelle parle Platon mais ne concerne
finalement pas tout le monde.
L’éducation n’est pas un phénomène global et elle a prit des formes diverses.
L’éducation reste le
propre d’une élite pendant très longtemps et elle est l’héritage du siècle des lumières.
Au 18 ème siècle, débats donc très animés qui réfléchisse et débats de cette opposition entre une
éducation nationale et l’instruction publique.
Chez les penseurs du 18 ème siècle le sujet est très souvent abordé.
Rousseau : L’Émile, Kant : Réflexions sur l’éducation, Locke : Traité de l’éducation, Condorcet :
texte sur l’éducation et sur l’instruction publique comme outil d’émancipation et Durkheim :
éducation et sociologie, extraits ← œuvres qui aborde le sujet de l’éducation
On est dans un situation où les représentations de l’homme ont subis de nombreuses mutations,
l’émergence d’une nature humaine de ses attribues et de trouver un moyen pour que l’homme
s’exprime le plus naturellement possible.
Attendu que il appartient aux hommes eux-mêmes de
réaliser cette nature qui est la leur.
La notion de nature humaine est complètement nouvelle car avant, à cette période, l’homme est
perçu comme un être dont la place a été conçu et voulu par Dieu.
Il y a donc une certaine fixité à
laquelle il peut se soustraire et finalement l’ordre politique, social est censé se calquer sur un ordre
qui est d’abord divin.
Chacun dans la société occupe une place qui lui a été assigné par avance et
n’y avait aucun moyen de s’élever au dessus de sa condition, tout est donc cloisonné par avance.
On va donc assister à des réflexions sur la nature de l’homme et par ailleurs ce dernier ne se pose
pas vraiment avant.
On va arriver dans la vision du progrès.
L’idée c’est qu’il y a une nature
humaine auquel on apporte une certaine plasticité.
L’homme est l’architecte de sa propre nature.
Les
progrès sont donc possible grâce à l’éducation.
Éducation = discipline + instruction
discipline = capacité de résister à l’animalité
animalité= spontanéité aux instincts et des impulsions
Ce qui définit l’animal c’est l’instinct, impulsion irréfléchie, non délibérée, non volontaire, qui tend
à déterminer le comportement.
Kant conçoit l’instinct comme « raison étrangère » : un principe de
détermination extérieur ( loi de nature )
L’homme est comme l’animal soumis à des impulsions, il a des instincts : exemple sexuel, mais il
est aussi doué de raison.
Le premier usage qu’il peut....
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