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Edouard HerriotUne incarnation du radicalisme.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Edouard Herriot Une incarnation du radicalisme 1872-1957 Au terme d'une carrière de plus de cin­ quante ans, Edouard Herriot est sans doute l'homme politique le plus repré­ sentatif de toute une période de l'histoire française.

Agrégé des lettres dès 1893, il enseigne à Nantes puis, en 1904, à Lyon.

La même année, il soutient une thèse de doctorat sur Madame Réca­ mier et ses amis.

Militant du parti radi­ cal, il est élu maire de Lyon en 1905 et le restera jusqu'à sa mort.

Ayant obtenu le mandat de sénateur en 1912, il lui préfère celui de député du Rhône en 1919.

Il est ministre des Travaux pu­ blics en 1916-1917, dans le cabinet Briand.

A la chute de Caillaux, on le porte à la présidence du parti radical.

Edouard Herriot est servi par un très grand talent oratoire.

Face au «Bloc national», il est l'animateur du cartel des gauches qui l'emporte aux élections de 1924.

Le président Doumergue le char­ ge de former le gouvernement.

Le minis­ tère Herriot reconnaît aux fonctionnai­ res le droit de se syndiquer, défend le dé­ sarmement à la Société des Nations, reconnaît diplomatiquement l'URSS et accepte d'évacuer la Ruhr.

Cependant, son programme laïque heurte les catho­ liques.

En outre, la situation financière s'aggrave.

L'annonce d'un impôt sur le capital dresse les possédants contre Herriot.

L'argent fuit à l'étranger.

Les nouvelles souscriptions de bons du Tré­ sor ne compensent plus les rembourse­ ments.

Les organismes de crédit et la Banque de France ne consentent pas d'avance.

Mis en minorité devant le Sé- nat, le gouvernement démissionne en avril1925.

En 1926, le deuxième ministère Herriot est renversé le jour même de sa présen­ tation devant le Parlement.

En juin 19 3 2, une victoire de la gauche amène de nouveau le maire de Lyon à la prési­ dence du Conseil, au moment où les effets de la crise mondiale se font res­ sentir en France.

Le ministère tombe en décembre sur la question des dettes françaises envers les Etats-Unis, que le chef du gouvernement souhaite rem­ bourser.

Herriot devient de nouveau ministre dans des cabinets de coalition.

Il est élu président de la Chambre des députés après la victoire du Front popu­ laire.

Ses opinions se font de plus en plus modérées.

A la Chambre, repliée à Vichy en 1940, il se montre partisan du ralliement à Pé­ tain, sans toutefois prendre part au vote de l'Assemblée.

Le régime du maréchal l'assigne à résidence de 1942 à 1944.

Après avoir essayé d'obtenir la convo­ cation des Chambres, il est déporté en Allemagne.

Les Soviétiques le libèrent.

Après la guerre, il s'efforce de restaurer le parti radical et refuse d'entrer dans le gouvernement de Gaulle.

De nouveau député de Lyon et président de l'Assem­ blée, il doit quitter ses fonctions en 1954 pour raisons de santé. 2 / 2. »

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