Edmund Burke, « Première lettre sur les ouvertures de paix » (1796)
Publié le 30/03/2022
Extrait du document
«
MELLINAS Thomas 1
Document : Edmund Burke, « Première
lettre sur les ouvertures de paix » (1796)
« La guerre des partisans de l’antique ordre civil, moral et politique de l’Europe contre une
secte d’athées fanatiques et ambitieux qui en ont juré la ruine » : Edmund Burke exprime ainsi
l’idée de son désaccord avec la Révolution Française.
Ce document a été rédigé par Edmund Burke, en 1796 et traduit en 1797.
Elle a été écrite à
destination d’un membre de la chambre des communes (Chambre basse du Parle ment de la
Grande Bretagne).
Burke l’a écrite dans le but de combattre les tendances favorables à une paix
négociée avec la France du Directoire, c’est une œuvre de circonstance, destinée à peser sur la
politique du moment.
Elle intervient à la suite des d ifférents traités de paix faites par la France :
Traité de Bâle (1795) et Traité de la HaH (1795).
La volonté de l’Angleterre auparavant
réticente à l’idée d’une paix commence à fléchir, du fait des revers qu’avaient connus sa
diplomatie et son armée lors de l’invasion de la Vendée.
E.
Burke a écrit 4 lettres différentes, celle qui nous intéresse : « Première lettre sur les
ouvertures de paix » (1796), est un document qui a été écrit pour critiquer divers points précis
de la Révolution Française et a été u tilisé pour comprendre la pensée contre -révolutionnaire de
la Grande -Bretagne par de nombreux auteurs notamment Friedrich von Grentz.
Qui est donc E.
Burke ? C’est un libéral et contre -révolutionnaire anglais, contre l’idée même
de l’égalité, une profonde division a eu lieu en Angleterre vis -à-vis de la Révolution française
entre les libéraux, notamment la scission entre E.
Burke et son ami Charles James Fox.
Rien
ne laisser prévoir que celui -ci allait jouer dans la cristallisation d’une opinion contre -
rév olutionnaire, qui lui était contre les abus des colonisateurs en Inde, … Il dénonce la
Révolution en évoquant le fait, qu’elle met en danger la position des gentlemen qui dépende
de la propriété foncière.
Pour lui, la Révolution française ne serait que le résultat d’un complot
avec l’alliance des philosophes et des capitalistes.
Il dit notamment dans ses ouvrages qu’il tire
ses sources en France, mais ne retient que les points qui confortent son hostilité à la révolution.
Plus qu’une lettre, elle a pour but de contrer à la paix que veut négocier la Grande -Bretagne et
la France du Directoire en instrumentalisant tous les éléments lors de la Terreur et
prédominance de Robespierre.
Pour Burke, seul la restauration en France d’un ordre social
conforme aux tradit ions et aux mœurs européennes pourra mettre fin à la guerre.
Il revient
notamment sur le régicide, le Jacobinisme et l’Athéisme, qui pour lui sont les fléaux de la
France du Directoire.
Qu’est -ce que l’analVHGHOD« Première lettre sur les ouvertures d e paix » nous indique de la
pensée contre -révolutionnaire des années 1796 de la Grande -Bretagne : doit -on considérer la
Grande -Bretagne, comme garante de la « vieille Europe » ? Peut -être faut -il lire, dans cette
lettre, la scission politique dans laquelle se trouve la Chambre des Communes..
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