Écrivez une courte scène théâtrale dans laquelle une Marceline moderne intervient devant un auditoire masculin hostile pour réclamer une insertion de plus en plus réelle des femmes dans la société.

« Écrivez une courte scène théâtrale dans laquelle une Marceline moderne intervient devant un auditoire masculin hostile pour réclamer une insertion de plus en plus réelle des femmes dans la société. Vous devez réfléchir aux rôles que la femme pourrait avoir en plus dans la société moderne. À vous aussi de réfléchir et d’intégrer vos propres exemples, vos propres réfléxions et remarques… MARCELLINE : Hommes ! Hommes ! Mon Dieu, vous n’évoluez pas… Vous continuez à penser qu’une femme, c’est bien à la maison.

Je sais, vous dites tous que c’est très bien que les femmes travaillent, qu’elles sont aussi intelligentes que les hommes, etc.

Je le reconnais.

Nous travaillons, nous gagnons notre argent.

Nous sommes plus libres.

Mais… Mais qui repasse ? qui prépare le repas ? qui vérifie les devoirs des enfants ? Oui, nous avons acquis le droit de travailler, d’être reconnues professionnellement.

Mais, en fait, maintenant, nous avons une double vie, une vie doublement remplie.

Nous sommes cadres, employées, dirigeantes, professeurs… Mais avant cela, nous sommes maman qui amenons les enfants à l’école, leur donnons le petit déjeuner, rangeons la cuisine.

Et après notre journée de travail : nous faisons les courses, le ménage, le repassage, nous donnons le bain aux enfants, nous préparons le repas… et nous devons supporter le : « Ce poulet ne serait-il pas un peu trop cuit ou la purée n’est pas salée ou tu ne crois pas que tu pourrais faire une vraie purée plutôt que d’utiliser des sachets, c’est tout de même moins bon… » Quand donc les hommes ne nous laisserons pas toujours préparer les repas ? Une femme ne peut pas faire toutes les activités qu’elle voudrait.

Elle aimerait sortir, aller au théâtre, assister à une réunion le soir… Pas possible, elle doit s’occuper de sa famille.

Mais un homme, ah oui, pour un homme, c’est possible : l’homme n’a pas la charge de sa maisonnée.

Il peut faire ce qu’il veut en plus de son travail ! Et même laisser traîner ses chaussettes, ne pas laver sa baignoire… BARTHOLO : Tu es injuste tout de même.

Les femmes ont une véritable vie professionnelle maintenant.

Il y a une égalité dans le monde de l’emploi.

Et puis, les hommes se mettent aux fourneaux maintenant. MARCELLINE : Une égalité ? Pauvres de nous ! Tu n’as jamais entendu parler des inégalités de salaire ? Tu sais que dans l’entreprise, une femme est bien moins payée alors qu’elle travaille aussi bien, voire même bien mieux qu’un homme.

Comment parler d’égalité ?… Par contre, je le reconnais, les hommes se mettent aux fourneaux… Une fois par an seulement et ils le répètent à loisir : « je cuisine », comme si c’était une habitude.

Ah ! Ah ! « Je cuisine » : oui, quand ils en ont envie.

Mais chez eux, cuisiner ne rime pas avec ranger et laver après.

Et c’est à la femme de passer derrière eux.

La femme doit avoir un. »