économistes RADICAUX
Publié le 01/08/2020
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« Paul Robertus (1805-1875) a développé l'idée que l'état des institutions conditionne la répartition. Ce n'est pas la loi de la productivité marginale mais l'ensemble des institutions existantes qui sont à l'origine d'un type de répartition qui se traduit par l'exploitation des travailleurs. Robertus réclame une intervention réformiste de l'Etat. Othmar Spann Othmar Spann critique la loi de Gossen selon laquelle l'utilité marginale décroît au for et à mesure que la consommation s'accroît. Certains besoins ne sont jamais saturés, d'autres s'accroissent quand la consommation augmente (besoins intellectuels...). Le désir de posséder des biens de production ne se réduit pas quand la richesse s'accroît. Le subjectivisme ne prend pas en compte le fait que les comportements de groupe ne sont pas la simple résultante de l'addition des comportements individuels. Il n'y a pas passerelle mais discontinuité entre comportement individuel et collectif. Il faut donc étudier les groupes et prendre en compte les interdépendances. Ainsi il ne faut pas étudier séparement l'offre et la demande car les deux éléments ne sont pas indépendants mais interfèrent l'un sur l'autre. ...»
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l
économistes
RADICAUX
Les interrelations sociales des individus s'érigent en
autorité autonome au dessus d'eux ...
Le point de départ
du mouvement social n'est pas le libre individu social.
Karl Marx, Le capital, livre 2.
Par l'expression "économiste radical" on désigne un économiste
ayant pour particularité de rejeter l'analyse néo-classique.
Les mo
tifs évoqués pour condamner la théorie néo-classique sont multi
ples.
Il en résulte une grande diversité d'analyses au sein du cou
rant radical.
les économistes socialistes
La pensée économique socialiste est marquée par une préoccu
pation centrale :
la recherche de l'organisation économique la plus
juste, la plus favorable au développement humain, la moins dure
pour les plus faibles.
De
"L'Utopie" de Thomas More (1516) aux "Phalanstères" de
Fourier (1772-1837), les thèses socialistes ont souvent pris la
forme d'utopies faisant apparaître une organisation de société pré
sentée comme idéale.
Ces utopies sont souvent stimulantes pour la
réflexion en économie dans la mesure où elles invitent
à une ana
lyse de modes d'organisation différents de ceux qui existent.
Les socialistes ont aussi développé des analyses critiques du ca
pitalisme qui soutiennent soit des politiques réformistes, soit des
politiques tendant
à rompre avec le capitalisme (économistes mar
xistes).
Sur le plan des méthodes d'analyse, ces économistes adoptent
presque toujours une approche qui fait de l'économie un élément.
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