écologie.
Publié le 08/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : écologie.. Ce document contient 577 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
écologie. n.f., étude des relations des êtres vivants avec leur milieu et entre eux. Le terme
même d'écologie, créé par Ernst Haeckel en 1866, signifie « science de l'habitat «.
L'écologie occupe une place particulière dans l'ensemble des sciences biologiques ; c'est
une discipline de nature holistique : elle place son objet au sommet de l'échelle
organisationnelle des êtres vivants et étudie les processus biologiques au niveau de
complexité maximal.
En effet, si l'on schématise sous forme d'un « gâteau feuilleté « l'ensemble des sciences
biologiques, on constate que celui-ci peut être considéré de deux façons différentes : la
première consiste à découper ce gâteau en tranches qui correspondent chacune à une
division traditionnelle de la biologie (bactériologie, cryptogamie, botanique, zoologie, etc.) ; la
seconde consiste à considérer l'empilement des feuillets successifs du gâteau. Dans ces
conditions, on rencontre tout à fait en bas, à l'échelon le plus réductionniste de l'organisation
des êtres vivants, la biologie moléculaire, puis la biologie cellulaire, au-dessus de laquelle on
entre au niveau des organes pris isolément (physiologie des organes ou des fonctions) ;
ensuite, on rencontre l'individu entier, puis, au-delà, le niveau de la population, ensuite celui de
l'écosystème, enfin celui de la biosphère tout entière.
Dans ce gâteau, l'écologie occupe tous les feuillets supérieurs à partir de l'individu pris en
entier.
Les différents domaines d'étude.
L'objet le plus réductionniste du champ d'étude écologique correspond au niveau de
l'individu. Historiquement, le développement de cette discipline a en fait commencé par
l'étude de l'action des facteurs écologiques sur des végétaux ou animaux isolés. On a
dénommé ce domaine de la discipline auto-écologie (ou encore écophysiologie).
Ultérieurement, les recherches ont porté sur les populations (démoécologie). Pour
beaucoup d'écoles de pensée écologiques, en particulier l'anglo-saxonne, le niveau
d'organisation minimal faisant l'objet de l'écologie est la population. Cependant, la partie la
plus spécifique de cette dernière correspond aux feuillets supérieurs du gâteau : il s'agit de
l'étude des écosystèmes et de la biosphère tout entière, que l'on dénomme synécologie.
On distingue deux entités dans le concept d'écosystème : le biotope, constitué par
l'ensemble des paramètres physico-chimiques propres au milieu, et la biocénose,
constituée par la communauté de l'ensemble des êtres vivants inféodés au biotope
considéré. Une grande partie de l'écologie moderne a pour objet d'étudier la structure et le
fonctionnement des écosystèmes. Enfin, le niveau le plus complexe d'organisation
biologique étudié par l'écologie est constitué par la biosphère tout entière, terme qui
désigne la partie de la planète où la vie est possible en permanence et qui englobe
l'ensemble des êtres vivants. Ce domaine de la discipline a été dénommé écologie globale.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
écologie, page 1557, volume 3
L'interaction.
La notion d'interaction entre les organismes et leur milieu suppose que, d'une part, les
êtres vivants subissent l'influence des facteurs écologiques, qu'ils soient climatiques,
chimiques ou encore biotiques (compétition entre individus de même espèce ou d'espèces
voisines exploitant en commun certaines ressources du milieu), et que, d'autre part, les
êtres vivants modifient leur habitat, même à l'échelle biosphérique. L'oxygène même de
l'atmosphère actuelle n'a-t-il pas été produit par la photosynthèse du phytoplancton au
cours des époques antécambriennes, permettant ainsi, grâce à la formation de la couche
d'ozone, l'apparition de la vie à la surface des continents ?
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
biocénose
biologie
biosphère - Introduction
biotope
environnement
éthologie - Histoire de l'éthologie
facteurs écologiques
Haeckel Ernst Heinrich
pollution - Les conséquences écologiques des principaux types de pollution
protection de la nature - Pourquoi conserver la nature ? - Les raisons écologiques
écologie. n.f., étude des relations des êtres vivants avec leur milieu et entre eux. Le terme
même d'écologie, créé par Ernst Haeckel en 1866, signifie « science de l'habitat «.
L'écologie occupe une place particulière dans l'ensemble des sciences biologiques ; c'est
une discipline de nature holistique : elle place son objet au sommet de l'échelle
organisationnelle des êtres vivants et étudie les processus biologiques au niveau de
complexité maximal.
En effet, si l'on schématise sous forme d'un « gâteau feuilleté « l'ensemble des sciences
biologiques, on constate que celui-ci peut être considéré de deux façons différentes : la
première consiste à découper ce gâteau en tranches qui correspondent chacune à une
division traditionnelle de la biologie (bactériologie, cryptogamie, botanique, zoologie, etc.) ; la
seconde consiste à considérer l'empilement des feuillets successifs du gâteau. Dans ces
conditions, on rencontre tout à fait en bas, à l'échelon le plus réductionniste de l'organisation
des êtres vivants, la biologie moléculaire, puis la biologie cellulaire, au-dessus de laquelle on
entre au niveau des organes pris isolément (physiologie des organes ou des fonctions) ;
ensuite, on rencontre l'individu entier, puis, au-delà, le niveau de la population, ensuite celui de
l'écosystème, enfin celui de la biosphère tout entière.
Dans ce gâteau, l'écologie occupe tous les feuillets supérieurs à partir de l'individu pris en
entier.
Les différents domaines d'étude.
L'objet le plus réductionniste du champ d'étude écologique correspond au niveau de
l'individu. Historiquement, le développement de cette discipline a en fait commencé par
l'étude de l'action des facteurs écologiques sur des végétaux ou animaux isolés. On a
dénommé ce domaine de la discipline auto-écologie (ou encore écophysiologie).
Ultérieurement, les recherches ont porté sur les populations (démoécologie). Pour
beaucoup d'écoles de pensée écologiques, en particulier l'anglo-saxonne, le niveau
d'organisation minimal faisant l'objet de l'écologie est la population. Cependant, la partie la
plus spécifique de cette dernière correspond aux feuillets supérieurs du gâteau : il s'agit de
l'étude des écosystèmes et de la biosphère tout entière, que l'on dénomme synécologie.
On distingue deux entités dans le concept d'écosystème : le biotope, constitué par
l'ensemble des paramètres physico-chimiques propres au milieu, et la biocénose,
constituée par la communauté de l'ensemble des êtres vivants inféodés au biotope
considéré. Une grande partie de l'écologie moderne a pour objet d'étudier la structure et le
fonctionnement des écosystèmes. Enfin, le niveau le plus complexe d'organisation
biologique étudié par l'écologie est constitué par la biosphère tout entière, terme qui
désigne la partie de la planète où la vie est possible en permanence et qui englobe
l'ensemble des êtres vivants. Ce domaine de la discipline a été dénommé écologie globale.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
écologie, page 1557, volume 3
L'interaction.
La notion d'interaction entre les organismes et leur milieu suppose que, d'une part, les
êtres vivants subissent l'influence des facteurs écologiques, qu'ils soient climatiques,
chimiques ou encore biotiques (compétition entre individus de même espèce ou d'espèces
voisines exploitant en commun certaines ressources du milieu), et que, d'autre part, les
êtres vivants modifient leur habitat, même à l'échelle biosphérique. L'oxygène même de
l'atmosphère actuelle n'a-t-il pas été produit par la photosynthèse du phytoplancton au
cours des époques antécambriennes, permettant ainsi, grâce à la formation de la couche
d'ozone, l'apparition de la vie à la surface des continents ?
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
biocénose
biologie
biosphère - Introduction
biotope
environnement
éthologie - Histoire de l'éthologie
facteurs écologiques
Haeckel Ernst Heinrich
pollution - Les conséquences écologiques des principaux types de pollution
protection de la nature - Pourquoi conserver la nature ? - Les raisons écologiques
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L'écologie politique prend des formes très différentes au Nord et au Sud
- Exposé sur l’écologie et les données
- maquis (écologie).
- Louis-Jean CALVET Pour une écologie des langues du monde
- L'écologie : du flower power à la prise de conscience par Loly Clerc " Sous les pavés la plage ".