éclairage.
Publié le 08/12/2021
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éclairage. n.m. TECHNIQUE : action et manière d'éclairer artificiellement. Après les
périodes ancestrales du feu, des torches, des lampes à huile et des bougies, l'éclairage
moderne commença au début du XIXe siècle avec les lampes à pétrole et l'éclairage au gaz,
conçu par le Français Philippe Lebon. L'invention tardive, en 1885, du manchon incandescent
par l'Autrichien Carl Auer von Welsbach permit aux lampes à essence et aux lampes à gaz de
diffuser une lumière intense et très blanche. La lampe à arc de l'Anglais Humphry Davy (1810)
ne parvint pas à s'imposer, et seule l'invention de la lampe à incandescence par l'Américain
Thomas Alva Edison (1879) permit d'amorcer une réelle progression de l'éclairage électrique
qui supplanta définitivement, en quelques décennies, la totalité des procédés concurrents.
Les lampes à incandescence.
Le filament de carbone des ampoules sous vide d'Edison est aujourd'hui remplacé par un
filament de tungstène spiralé, dont la sublimation est ralentie par la présence soit de gaz
inerte (krypton), établissant une faible pression à chaud, soit de gaz halogène (très réactif
mais inerte vis-à-vis du tungstène) enfermé dans une ampoule résistante qui lui permet de
monter significativement en pression. Les lampes fixes à incandescence sont normalisées
pour des puissances allant de 25 à 2 000 W et présentent des rendements de 20 lumens
par watt ou davantage.
Les lampes à décharge.
Les gaz raréfiés contenus dans les tubes à décharge, excités par le passage du courant,
émettent un rayonnement sur une ou plusieurs raies spectrales. C'est ainsi que les tubes
au néon émettent sur une raie rouge unique dans le spectre visible, les lampes à vapeur de
sodium, sur une raie jaune unique dont la fréquence correspond opportunément au
maximum de sensibilité de l'oeil humain, les lampes à vapeur de mercure, un peu sur des
raies visibles mais essentiellement sur une raie ultraviolette invisible. Les tubes au néon
sont réservés à la publicité, les lampes à vapeur de sodium, à l'éclairage public, et les
lampes à vapeur de mercure ont donné naissance aux tubes fluorescents. Ces derniers
comportent un dépôt interne de sels et d'oxydes sélectionnés qui, excités par le
rayonnement ultraviolet, réémettent dans le spectre visible avec une température de
couleur que l'on peut contrôler en jouant sur la composition des dépôts. Leur rendement
est cinq fois supérieur à celui des lampes à incandescence.
Technique moderne de l'éclairage.
Deux facteurs concourent au confort de l'utilisateur : l'intensité lumineuse (de 15 lux dans
la rue à 500 lux pour lire) et la couleur de l'éclairage. Pour éviter les contrastes ombrelumière trop violents, la tendance actuelle est orientée vers la multiplication des sources.
Un procédé révolutionnaire est toutefois en train d'émerger ; c'est celui de la centrale de
lumière qui, à partir d'une source centrale considérable, achemine la lumière par fibres
optiques à tous les points à partir desquels une diffusion dans l'ambiance paraît
souhaitable.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Auer von Welsbach Carl
Davy (sir Humphry)
EDF (Électricité de France)
Edison Thomas Alva
électricité - Les applications industrielles de l'électricité
filament
fluorescent (tube)
lampe d'éclairage
Lebon Philippe
lumière
néon
papillons - La disparition des papillons
Swan (sir Joseph Wilson)
Les livres
fluorescent (tube), page 1938, volume 4
éclairage. n.m. TECHNIQUE : action et manière d'éclairer artificiellement. Après les
périodes ancestrales du feu, des torches, des lampes à huile et des bougies, l'éclairage
moderne commença au début du XIXe siècle avec les lampes à pétrole et l'éclairage au gaz,
conçu par le Français Philippe Lebon. L'invention tardive, en 1885, du manchon incandescent
par l'Autrichien Carl Auer von Welsbach permit aux lampes à essence et aux lampes à gaz de
diffuser une lumière intense et très blanche. La lampe à arc de l'Anglais Humphry Davy (1810)
ne parvint pas à s'imposer, et seule l'invention de la lampe à incandescence par l'Américain
Thomas Alva Edison (1879) permit d'amorcer une réelle progression de l'éclairage électrique
qui supplanta définitivement, en quelques décennies, la totalité des procédés concurrents.
Les lampes à incandescence.
Le filament de carbone des ampoules sous vide d'Edison est aujourd'hui remplacé par un
filament de tungstène spiralé, dont la sublimation est ralentie par la présence soit de gaz
inerte (krypton), établissant une faible pression à chaud, soit de gaz halogène (très réactif
mais inerte vis-à-vis du tungstène) enfermé dans une ampoule résistante qui lui permet de
monter significativement en pression. Les lampes fixes à incandescence sont normalisées
pour des puissances allant de 25 à 2 000 W et présentent des rendements de 20 lumens
par watt ou davantage.
Les lampes à décharge.
Les gaz raréfiés contenus dans les tubes à décharge, excités par le passage du courant,
émettent un rayonnement sur une ou plusieurs raies spectrales. C'est ainsi que les tubes
au néon émettent sur une raie rouge unique dans le spectre visible, les lampes à vapeur de
sodium, sur une raie jaune unique dont la fréquence correspond opportunément au
maximum de sensibilité de l'oeil humain, les lampes à vapeur de mercure, un peu sur des
raies visibles mais essentiellement sur une raie ultraviolette invisible. Les tubes au néon
sont réservés à la publicité, les lampes à vapeur de sodium, à l'éclairage public, et les
lampes à vapeur de mercure ont donné naissance aux tubes fluorescents. Ces derniers
comportent un dépôt interne de sels et d'oxydes sélectionnés qui, excités par le
rayonnement ultraviolet, réémettent dans le spectre visible avec une température de
couleur que l'on peut contrôler en jouant sur la composition des dépôts. Leur rendement
est cinq fois supérieur à celui des lampes à incandescence.
Technique moderne de l'éclairage.
Deux facteurs concourent au confort de l'utilisateur : l'intensité lumineuse (de 15 lux dans
la rue à 500 lux pour lire) et la couleur de l'éclairage. Pour éviter les contrastes ombrelumière trop violents, la tendance actuelle est orientée vers la multiplication des sources.
Un procédé révolutionnaire est toutefois en train d'émerger ; c'est celui de la centrale de
lumière qui, à partir d'une source centrale considérable, achemine la lumière par fibres
optiques à tous les points à partir desquels une diffusion dans l'ambiance paraît
souhaitable.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Auer von Welsbach Carl
Davy (sir Humphry)
EDF (Électricité de France)
Edison Thomas Alva
électricité - Les applications industrielles de l'électricité
filament
fluorescent (tube)
lampe d'éclairage
Lebon Philippe
lumière
néon
papillons - La disparition des papillons
Swan (sir Joseph Wilson)
Les livres
fluorescent (tube), page 1938, volume 4
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- Frédérick Albert Winsor1763-1830Winser ou Wintzler dit Winsor, né en Moravie, s'est occupé de l'éclairage au gaz dès 1800 et àpartir de 1804, en a entrepris l'installation à Londres qu'il réalisa en 1807 et 1808.