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Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Euthanasie
Lors de notre recherche nous avons constaté que le d ébat sur l’euthanasie nous
confronte
à deux groupes oppos és : l’un affirme le droit de l’individu à prendre
des d
écisions concernant sa propre vie et sa propre mort en accord avec ses
propres croyances et valeurs, dans la mesure o
ù cela ne nuit pas à autrui , l’autre
refuse ce droit puisqu’un m
édecin ne peut pas l’appliquer sans encourir des
poursuites.
Il existe donc un dilemne: doit on respecter la libert
é de chacun et l'aider à mourir
quand il le demande, ou doiton au contraire respecter la vie jusqu'au bout ?
Cependant un certain nombre de points existent : le refus de l'effort
th
érapeutique et la prise en charge de la douleur. Or, la d écision de ne pas
commencer ou poursuivre une r
éanimation avance l'heure de la mort. C'est une
forme d'euthanasie passive. La frontière est bien mince entre le refus de s'acharner et
l'euthanasie.
Les mentalités changent, de plus en plus de personnes admettent qu'il pourrait exister une euthanasie d'exception, pour ceux qui le désirent. Il ne faut cependant pas oublier les unit és de soins palliatifs, qui sont indispensables à l'accueil des mourants, afin de leur permettre de partir dignement. L a loi devrait plus se occuper de fournir du soutien aux mourant que de se perdre en veines conjecturations l égislatives de l’euthanasie active. En effet, il n’est pas envisageable de l égaliser cette forme d’euthanasie, malgr é les nombreux pays l’ayant permis, tout d’abord pour des raisons éthiques parce que les m édecins ne peuvent avoir droit de vie ou de mort direct sur le malade et par peur des d érives et d érapages in évitables que porterait une telle loi. On ne devra pas non plus tenir compte de l’opinion publique, qui est quant à elle favorable à une l égislation de l’euthanasie, car elle n’est pas au courant des m éthodes th érapeutiques et palliatives ainsi que des aides psychologiques dont on dispose aujourd'hui. Il ne faut aussi pas oublier que plus en plus de personnes pensent que soins palliatifs et droit à l'euthanasie pourraient être li és ce qui repr ésenterait, aux yeux de beaucoup, la situation id éale Cependant, le dilemme se pose plus à l’endroit de l’euthanasie passive et de l’acharnement th érapeutique. En effet, les m édecins, ontils le droit de le forcer à vivre m ême si ils n’ont pas le droit de donner la mort à un patient d élib érément, ontils le droit de le forcer à vivre . Si la r éponse est n égative, pourquoi distinguer . »
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