EC1 impact du numérique sur le travail

« EC1 SES L e numérique brouille les frontières du travail, transforme les relations d’emploi et accroît les risques de polarisation des emplois.

Le travail numérique correspond à l’ensemble des activités productives qui mobilise des technologies électroniques de l’information et de la communication.

Son développement dans tous les secteurs d’activité vient modifier non seulement la façon dont le travail s’effectue, mais également les relations d’emploi et la structure des emplois.

Le numérique favorise la disparition des taches physiquement les plus pénibles dans les ateliers par la robotisation. Le numérique vient également transformer des tâches moins physique l’ordinateur trône sur chaque bureau et modifie la façon de travailler de nombreux employés ou cadres.

Le télétravail permet aux salariés d’effectuer tout ou en parti des missions pour son employeur, depuis son domicile ou de toute autre lieu ne se trouve pas dans les locaux de l’entreprise, grâce aux technologies de l’information et de la communication ce télétravail rend ambigu la frontière entre notre vie professionnelle, et notre vie privée le micro travail sont également à se développer il est constitué d’une multitude de petites taches rémunérer quelques centimes sur certains sites (petits sondages à remplir, mini mission en tout genre…).

Les individus sont ainsi incités à réaliser ces micros tâches durant leurs moments de liberté où qu’ils se trouvent, ils sont inciter à multiplier ces activités afin d’obtenir une rémunération plus importante.

Le développement des plates-formes numériques de service s’accompagne d’un fort développement du nombre de micro-entrepreneurs, d’auto- entrepreneurs, dépendant de celle-ci, chauffeurs VTC (Uber) livreur (Deliveroo, Uber eat), ces activités numériques rendent plus flou encore les frontière entre le travail et vie privée, entre travail salarié et travail non salarié.

Le travail numérique reste souvent soumis à la logique d’une division verticale du travail, c’est le cas notamment pour les relations entre les plates-formes numériques et les micro entrepreneurs.

Si c’est travailleurs sont juridiquement indépendant, ils sont économiquement très dépendant de ces plates-formes et ne bénéficient en rien de la protection sociale associée au statut de salarié ils cumulent donc les inconvénients du salariat : précarité du travail, soumission à la hiérarchie ; et du non salariat : moindre protection sociale, irrégularité des revenus,sans bénéficier des avantages de ces deux statuts.

Le développement du numérique dans le travail se traduit bien souvent par la disparition d’emplois intermédiaires ouvriers et employés qualifiés, voir professions intermédiaires qui effectuent des tâches routinières facilement automatisable, et à l’inverse par la création d’emplois plus qualifiés (ingénieur, chercheurs, cadre supérieur) il favorise également le développement d’emplois peu qualifiés.

De ces tendances est née l’idée d’une polarisation des emplois générée en partie par le numérique les emplois se concentrent dans les activités les plus et les moins qualifiés au détriment des activités intermédiaires, cela expliquerait le développement des inégalités.. »