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Eberth1835-1926Si nous désirons accompagner, tout au long de sa vie, Carl-Joseph Eberth, né le21 septembre 1835, nous devons pénétrer tout d'abord dans la pauvre demeure d'un artistepeintre, à Würzburg.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Eberth1835-1926Si nous désirons accompagner, tout au long de sa vie, Carl-Joseph Eberth, né le21 septembre 1835, nous devons pénétrer tout d'abord dans la pauvre demeure d'un artistepeintre, à Würzburg. Ce document contient 925 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Eberth 1835-1926 Si nous désirons accompagner, tout au long de sa vie, Carl-Joseph Eberth, né le 21 septembre 1835, nous devons pénétrer tout d'abord dans la pauvre demeure d'un artiste peintre, à Würzburg.

Nous y trouvons l'enfant qui découpe des silhouettes pour sa mère, afin d'assurer ainsi l'entretien de la petite famille privée très tôt de son soutien.

Ses dispositions artistiques intimement unies à l'amour du travail minutieusement accompli, et c'est à cette dernière qualité qu'il devra ses triomphes au microscope, font déjà prévoir le futur savant aux trouvailles innombrables.

On y distingue déjà aussi cette tendance qu'Eberth a toujours manifestée par la suite, de se vouer sans compter, à l'écart de la foule, à un travail obscur et désintéressé.

Et précisément, cette modestie fait que ses mérites n'ont été qu'à peine reconnus officiellement. Comme un fleuve calme va s'écouler la vie d'Eberth.

Après des années d'un dur combat avec la pauvreté et les privations, le triomphe de ses capacités est assuré.

Grâce à des dispositions particulières pour les recherches morphologiques, le jeune médecin entre à l'école d'Albert K œ lliker, histologiste alors à l'apogée de sa gloire.

Les premiers travaux d'Eberth sur le trichocéphale et sur la “ structure fine du poumon ” contiennent déjà toutes les qualités du véritable chercheur : l'objectivité de l'exposé et la maîtrise complète de la technique microscopique dont ses dessins demeurent des documents d'une force de représentation unique.

La consécration officielle de ses succès ne se fait d'ailleurs pas attendre.

Peu d'années après son doctorat, déjà, Eberth parvient au grade de prosecteur à l'institut de zootomie et, en 1863, il est nommé privat-docent.

Un peu plus tard, en 1865, Eberth qui, parmi de nombreux sujets intéressants, s'était très tôt occupé des modifications de l'organisme malade, fut choisi comme professeur d'anatomie pathologique à Zurich. Son compatriote, Théodore Billroth, l'avait proposé, alors qu'il était à peine âgé de trente ans, à cette nouvelle chaire de la jeune université. Là, le savant put pleinement déployer ses forces en une activité prodigieuse.

En des travaux aussi nombreux qu'importants, menés à côté d'un enseignement astreignant, il contribua avec ses élèves (Strelzoff, Haab entre autres) à approfondir d'une manière décisive nos connaissances sur la structure fine des voies sanguines et lymphatiques, ainsi que sur la croissance normale et pathologique des os.

Il commença à s'occuper, et de plus en plus, des processus pathologiques et de leurs causes.

Avec Edwin Klebs et Friedrich von Recklinghausen, Eberth, professeur ordinaire à l'Université de Zurich dès 1869, fut l'un des premiers à répandre dans les pays de langue allemande les théories de Pasteur, à les démontrer et à mettre en lumière les modifications des tissus causées par les bactéries. Ses innombrables études consacrées à la connaissance des mycoses bactériennes (Zur Kenntnis der bakteritischen Mykosen, Leipzig 1872) et formées des communications et démonstrations antérieures à la Société de médecine zurichoise, en font foi.

Même si aucune découverte sensationnelle n'a encore été faite — Eberth devait cependant avoir déjà établi la responsabilité du diplocoque comme agent de la pneumonie —, il rassemblait pourtant les bases méthodiques en vue de sa première contribution à la bactériologie, la plus importante, la découverte du bacille typhique (1880).

De nombreux chercheurs s'étaient déjà efforcés de découvrir l'agent pathogène du typhus abdominal, mais ils avaient toujours été induits en erreur par l'abondante flore bactérienne de la muqueuse. »

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