Eau-forte
Publié le 06/12/2021
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Eau-forte. Technique de gravure en creux, basée sur l'utilisation de l'acide nitrique. La matrice en cuivre est revêtue d'une légère couche de vernis gras résistant à l'action de l'acide. Sur ce fond sombre, le graveur trace le dessin en se servant d'une pointe d'acier qui découvre le cuivre de la plaque. Celle-ci est alors plongée dans un bain d'eau et d'acide nitrique qui attaque et creuse les parties découvertes, en laissant intactes celles qui sont protégées par le vernis: c'est la phase de la morsure. Puis la couche de vernis est éliminée et on passe à l'encrage et à l'impression. L'eau-forte, souvent associée à la pointe sèche, se caractérise par le naturel des lignes, semblables à celles que l'on obtient par le dessin.
Ebauche. Première épreuve, souvent plus réduite, et moins finie, d'un ouvrage de peinture, de sculpture ou d'architecture.
Ebénisterie. Art de construire des meubles de prix, généralement dans des bois précieux (à l'origine en bois d'ébène, d'où son nom).
Ebrasement. Percement en biais d'une ouverture (fenêtre, porte). Typique des styles roman et gothique, il est souvent décoré de motifs sculptés.
Echine. Elément de la colonne.
Eclectisme. Vaste mouvement qui a contribué à définir les orientations de l'architecture occidentale dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Aux modèles figés de la tradition académique, l'éclectisme oppose une manipulations plus libre des éléments lexicaux en s'appuyant aussi bien sur le démontage et la reconstruction du modèle que sur les suggestions provenant de motifs extérieurs, tirés de l'archéologie ou de formes artistiques non européennes.
Edicule. Petit édifice à plan central, souvent bâti pour y abriter une statue; indique également un petit tabernacle dans un mur.
Elévation. Profil vertical d'un bâtiment.
Email. Vernis vitreux que l'on peut utiliser sur des céramiques et des surfaces métalliques; type particulier de peinture sur métal obtenue avec des pâtes vitrées colorées qui deviennent dures et brillantes après la cuisson. Les plus importants procédés d'émaillage sur métal sont le cloisonné, où les pâtes vitrées sont placées dans des creux délimités par des bâtonnets ou des fils métalliques, et le champlevé, où les pâtes vitrées sont placées directement dans des alvéoles prédisposées sur la plaque.
Emaillage. Procédé utilisé dans la céramique et la faïence pour obtenir des surfaces brillantes et imperméables.
Embrasure. Synonyme d'ébrasement.
Embasement. Voir Soubassement.
Empire, style. Style décoratif et orientation du goût s'affirmant en France au cours du règne de Napoléon (1804-15). Il développe les canons du style Directoire, dans la continuité du néoclassicisme, mais avec l'intention explicite d'utiliser l'art comme élément d'exaltation et de glorification de l'autorité. Le goût Empire porte à son apogée les orientations néoclassiques, avec l'affirmation d'une grandeur pompeuse et officielle et trouve un terrain particulièrement fécond dans l'architecture, l'ameublement, les arts mineurs. Les architectes et décorateurs Pierre-François-Léonard Fontaine et Charles Percier sont les principaux représentants du style Empire, qui se répand dans toute l'Europe à partir de la France.
Encadrement. En sculpture, ornement servant de cadre, destiné à contenir une inscription ou un blason. Voir aussi cartouche.
Encarpe. Forme de feston.
Encaustique. Technique de peinture connue dans l'Antiquité, où l'on délaye les couleurs en les mélangeant à de la cire chaude.
Encorbellement. Voir saillie.
Engobe. Couche d'émail fondant étalé uniformément sur la terre cuite après la première cuisson (céramique, faïence).
Enroulement. Ornement en spirale. Voir aussi rinceau.
Entablement. Dans l'architecture classique, l'ensemble des éléments horizontaux reposant sur les colonnes; il se compose de la corniche, de la frise et de l'architrave.
Entrecolonne. L'espace entre deux colonnes.
Epistyle. Elément de l'architrave.
Esquisse. Dessin ou peinture exécutés rapidement, pour fixer une image ou une idée destinée à un ouvrage de peinture, de sculpture ou d'architecture. Précède l'ébauche.
Etamure. Alliage d'étain, de plomb et de cuivre ou d'antimoine, utilisé pour imiter l'argent dans la fabrication d'objets et de vaisselle.
Etude. Tout travail préparatoire, général ou particulier, exécuté par l'artiste avant de réaliser son oeuvre. Voir aussi esquisse, ébauche et croquis.
Exèdre. Espace architectural semi-circulaire ouvert, souvent muni de colonnes.
Extrados. Partie extérieure de l'arc ou de la voûte.
Exultet. Rouleau contenant des prières liturgiques, habituellement illustré avec des miniatures montrant des figures, des scènes et des symboles disposés en sens contraire par rapport au texte écrit. Les exultets étaient répandus en Italie méridionale entre les XIe et XIIIe siècles.
Ex-voto. Objets offerts aux divinités ou aux saints en remerciement d'une grâce. Ce sont souvent de petites peintures ou sculptures.
Liens utiles
- Dictionnaire en ligne: EAU(-)FORTE, (EAU FORTE, EAU-FORTE, EAUX FORTES, EAUX-FORTES) substantif féminin.
- Eau-forte
- Luca Giordano, dit Fa Presto1632-1705Peintre et graveur à l'eau-forte, né et mort à Naples, élève de son père et de Jose de Ribera ;entra au service de Pietro da Cortona à Rome, qui l'influença fortement, étudia à Milan,Venise, Florence.
- eau-forte.
- aquatinteaquatinte, technique de gravure proche de l'eau-forte consistant à creuser à l'acide une planche de métal, afin de créer des tonalités plutôt que des lignes ; estampe imprimée par ce procédé.