EAC
Publié le 16/05/2020
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La Communauté économique est-africaine (EAC : East
African Community) en vigueur depuis le 1"' décem
bre 1967, cherche à restaurer l'unité économique d'une
région où la naissance de nouveaux Ëtats indépendants a
provoqué une " balkanisation "· Elle tend à coordonner un
marché potentiel de 36 millions et demi de consommateurs
appartenant aux trois pays qui en forment le noyau initial :
Kenya
(12 millions d'habitants), Tanzanie (14 millions) et
Ouganda (10 millions et demi).
L'ensemble du commerce
extérieur de la communauté est de l'ordre de 1,8 milliard
de dollars par an.
2 Préparé sous les auspices des Nations Unies et de
l'ancien ministre danois
K)eld Philip, expert en problèmes
de développement, le traité constitutif de I'EAC est signé en juin 1967.
Sa conclusion suscite de multiples espoirs
car elle marque le renversement d'une tendance : celle
qui désorganisait les services communs légués aux trois
pays par les Britanniques sous le nom
d'EACSO (East
African Common Service Organization), en 1961.
3 L'EACSO constituait une infrastructure non négli· geable (chemins de fer, routes, ports, lignes aériennes,
postes et douanes) qui devait être gérée en commun.
Elle
tenait compte davantage des besoins du colonisateur que
des nécessités du développement.
Ainsi, le réseau ferré
sert à l'écoulement des produits vers
les ports et non à la
mise en valeur des régions qu'il traverse.
D'autre part,
cette communauté douanière et financière résistait mal aux
disparHés économiques et aux divergences
politiques qui
se manifestaient entre partenaires devenus Indépendants.
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Si une harmonisation économique régionale, amorcée à l'époque coloniale, restait souhaitable aux yeux des ex perts, l'avance industrielle du Kenya posait de multiples
problèmes.
Elle compromettait les chances de développe
ment Industriel des deux autres pays, d'autant que le
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