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DUMOURIEZ(1739-1823) - BIOGRAPHIE.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 DUMOURIEZ ( 1739-1823) Soldat, diplomate, aventurier, Charles-François du Périer dit Dumou­ riez (né à Cambrai le 25 janvier 1739) connut des heures glorieuses avant de mener une vie de proscrit.

Fils d'un commissaire des guerres au régiment d'Escars-Cavalerie, il suit son père, devient officier, combat courageusement pendant la guerre de Sept Ans.

Après la paix de 1763, il est réformé (il a reçu vingt-deux blessures).

Il est alors employé comme agent secret au service du roi : des intrigues diplomatiques l'envoient successivement en Espagne, en Pologne, en Suède.

En 1775, il reçoit le commandement de Cherbourg et devient maréchal de camp (1788).

Mais les idées nouvelles l'attirent.

Promu lieutenant général en février 1792, il s'abouche avec les chefs girondins, reçoit, en mars, le portefeuille des Relations extérieures et pousse Louis XVI à déclarer la guerre.

Dumouriez semble un partisan sincère de la monarchie constitutionnel­ le : il flatte le roi et la reine, mais ne craint pas de coiffer le bonnet rouge aux Jacobins, sans pouvoir toutefois désarmer les soupçons de Robespier­ re.

Lorsqu'en juin tombe le ministère girondin, il donne lui aussi sa démission et va combattre aux frontières.

Devenu commandant en chef de l'armée du Nord, il bat, avec Kellermann, les Prussiens à Valmy (20 septembre) et obtient, par des tractations, le départ du duc de Brunswick.

De nouveau vainqueur à Jemmapes (6 novembre), il envahit la Belgique et entreprend la conquête de la Hollande.

Mais il entre en conflit avec la Convention et blâme les exactions commises dans les régions occupées.

En réalité, Dumouriez semble poursuivre des visées personnelles.

Songe-t-il alors, avec Danton, à offrir le trône au duc de Chartres, fils du duc d'Orléans ? Sans doute désire-t-il surtout créer en Belgique et en Hollande une principauté dont il prendrait la tête.

De toute façon, se sachant devenu suspect, il veut un succès militaire avant de marcher sur Paris et dissoudre l'Assemblée.

Le 18 mars, il attaque les Autrichiens à Neerwinden, mais la victoire escomptée se transforme en défaite et il entre en pourparlers avec son vainqueur, le prince de Cobourg.

Bien plus, le 1er avril, recevant le ministre de la Guerre, Beurnonville, et les commis­ saires envoyés par la Convention pour le ramener à Paris, il les livre à l'ennemi.

Enfin, après avoir vainement essayé de soulever son armée, il se réfugie dans le camp autrichien.

entraînant avec lui le duc de Chartres (5 avril 1793).

Désormais, Dumouriez s'agitera aux côtés des ennemis de la France, vivant tour à tour en Suisse, en Italie, en Prusse.

La Restauration ne voulant pas de ses services, il s'établira en Angleterre et mourra à Turville Park (Oxfordshire), le 14 mars 1823. 2 / 2. »

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