Droit civil L1 S1
Publié le 12/11/2023
Extrait du document
«
Notions à connaître en droit civil
Dissociation de la personnalité juridique et de la capacité juridique.
La personnalité juridique est le fait d’avoir des droits, la capacité juridique est le
fait d’en user.
Aménagement de la capacité juridique et régime de protection dans les cas de
personnes : mineures, sous tutelle, probléme de santé
Droit objectif = c’est l’ensemble des règles de droit en vigueur
Droit subjectif = l’ensemble des droits qu’une personne déterminée possède
Choses et personnes : une chose peut être possédée, une personne ne le peut
pas
Personne physique : individu determiné
Personne morale : groupe de personne physique constitué en vu de la réalisation
d’un projet collectif, elle respecte des conditions et accomplis des formalités
Naître vivant et viable.
Vivant = sorti du ventre de sa mère et respirant seul
Viable : suppose une aptitude physique à la vie, la viabilité est conditionnée par
l’OMS (minimum 20sem de gestation ou doit peser au moins 500gr), mais elle
peut être si nécessaire déterminée par un médecin.
Présomption : on déduit un fait inconnu d’un fait connu
Réfragable : contestable, on peut apporter la preuve du contraire
Irréfragable : incontestable, on ne peut apporter la preuve du contraire
Compétence matérielle : en fonction de l’objet de la saisie du juge
Compétence territoriale : en fonction du lieu de domicile du demandeur
Méthode de faisseau d’indice : prendre en compte tous les éléments dont on
dispose pour prouver une chose intangible et réfragable
LA PERSONNALITE JURIDIQUE
LA NAISSANCE
Cas de figure
1 enfant viable et vivant = un acte de naissance doit être fait dans les 5 jours
succédant l’accouchement (délai peut être allongé à 8j)
2 enfant né vivant et présumé viable mais décède quelques heures ou jours
après = le médecin doit fournir un certificat de viabilité afin que l’acte de
naissance soit fourni puis l’acte de décès
3 enfant né vivant mais non viable = acte d’enfant sans vie, cela permet
d’affirmer que le fœtus n’a pas acquis de personnalité juridique, tout en
reconnaisant socialement l’existence de l’enfant, cela permet la délivrance d’un
livret de famille, permet une sepulture ainsi que des conges post natal.
4 enfant mort né = acte d’enfant sans vie.
Les conditions citées par l’OMS ne
sont plus en vigueur lors de telles situations, l’acte d’enfant sans vie ne necessite
pas de remplir de condition.
Néanmoins, L’IVG et les fausses couches précoces ne donnent pas lieu à cet acte
selon le décret du 20 Août 2008
La question d’existence de personnalité juridique est importante.
Par exemple :
lors d’une succession d’une mère, si l’enfant a eu ou a une personnalité juridique
alors on va chercher ses héritiers.
Si ce n’est pas le cas on va chercher les
héritiers de la mère.
L’ « infans conceptus » permet l’acquisition conditionnelle lorsque l’enfant n’est
pas encore né et est simplement conçu, de la P juridique, seulement lorsque c’est
au bénéfice de l’enfant et qu’il né vivant et viable.
Exemple : un coupl attends
deux enfants et est enceinte d’un 3e.
Le père meurt dans un accident de voiture
durant la grossesse.
Afin que l’enfant en gestation puisse hériter de son père, on
lui attribuera conditionnellement une personnalité juridique.
Lois bioéthiques de 1994
Le 2 aout 2022 a changé les choses en ouvrant la pma aux couples de femmes
LE DECES
La disparition de la personnalité juridique va s’aligner à la mort physique de
l’individu
A l’époque existait la mort civile.
Elle permettait aux religieux ayant prononcés
leurs vœux de se retirer de la vie civile.
C’était aussi un complément à une peine
judiciaire, dans le cas de perpétuité ou si le détenu condamné a perpétuité s’est
enfui avant sa sentence.
Actes juridiques : évènements voulus ayant pour intentions de provoquer des
conséquences juridiques
Faits juridiques : évènements qui provoquent de lui-même (sans qu’il y ai une
volonté particulière) des conséquences juridiques.
La mort est un fait juridique.
Les critères de definition de la mort ont évolués avec la science.
Au début l’arrêt
des fonctions respiratoires marquait la mort.
Est apparu la respiration artificelle,
alors l’arrêt des fonctions cardiques devint le nouveau critère.
La greffe de cœur
a fait son arrivée en France le 26 avril 1996.
On a modifier le critère par une
circulaire disant que l’arrêt des fonctions cérébrales marquait la mort.
L’acte de décès doit être déclaré : par n’importe qui en possession du document
et « dès que possible »
Si la mort fait disparaître la personnalité juridique alors le corps mort n’est plus
une personne mais une chose (juridiquement).
Chose à laquelle on doit dignité et
respect.
Le mort n’a plus de patrimoine et n’est plus titulaire de droit (mais il conserve les
droits qu’il a précédemment exercé).
La succession : on cède aux héritiers du défunt la possibilité de récupérer les
biens ainsi que les dettes du défunt.
On transmet aussi les procédure judiciaire
en charge du moment que celles-ci ne concerne pas « intimement la
personne » (si c’est le cas les actions seront « éteintes »).
Le testament permet de dire ce que l’on veut faire de la quotité disponible.
Une
part de la succession est appelée reserve et va directement aux héritiers
réservataires.
Un testament qui ne respecte pas la loi s’annule.
Les dernières volontés : décider de ce que l’on veut pour nos funérailles et notre
sépulture
L’article 225-17 protège l’integrite du cadavre.
A ne pas confondre avec la
profanation de sépulture.
Devoir de sépulture imposé à l’etat.
Au décès d’une prsn dépourvue de
ressources et sans héritiers, l’état s’occupe de sa sépulture.
Principe de tranquillité des morts.
On ne fait pas le procès d’un mort
Le devenir du cadavre :
L’inhumation doit avoir lieu entre 24h et 7j après la mort.
Concession funéraire
perpétuelle ou temporaire.
Crémation : un an pour décider de ce que l’on fait des cendres.
Interdiction de
les déverser sur la voie publique.
Possivilité de les garder dans un endroit
déterminé, dans une sepulture ou de les déverser dans des lieux dédié (prévu
dans le crematorium) ou en plein nature.
Techniques interdites :
Cryogénisation : conservation du corps a -176degrès
Umusation : enterrer notre corps afin de faire pousser un arbre se nourrissant de
nos restes
Fabrication de diamant a partir de nos cendres
On peut léguer son cadavre à la science ou à la médecine : il faut une déclaration
manuscrite.
La protection du cadavre :
Affaire Erignac, Affaire our Body, Affaire des morgues de Paris
La loi du 19 décembre 2008 article 16-1-1 code C -> « le respect dû au corps
humain ne disparaît pas avec la mort »
Atteinte à l’intégrité est tolérée dans certains cas :
Pour des prélèvements dans le cadre d’une enquête judiciaire :
Cas de mort pénalement suspecte : on cherche la cause de la mort, des indices
sur le meurtrier
Cas de mort sanitairement suspecte : prévention des maladies et des épidémies
Cas de mort professionnellement suspecte : savoir si le décès est lié au travail
Affaire Yves Montant / Depuis cette affaire il est interdit d’effectuer des
prélèvements ADN si la personne n’a pas exprimé son accord de son vivant.
L’absence : pas de circonstances spéciales pouvant nous faire supposer la mort .
Article 112 du code C qui définit l’absence comme : cessation de parution à son
domicile sans laisser ni donner de nouvelle.
On peut saisir un juge et lui
demander de constater l’absence pour mettre en place des démarches.
Si l’absent réapparaît il faut demander au juge d’annuler la déclaration d’absence
Il retrouve ses biens dans l’état où ils se trouvent
Les héritiers conservent les fruits perçus de bonne foi
Si le mariage ou le pacs avaient été annulés, ils le restent
La disparition : circonstances qui vont nous faire penser que la personne est
morte, ex : crash aérien
Une personne confrontée à un grand danger de mort et qui n’est pas réapparu,
nous n’avons pas de cadavre ni de morceaux de corps, mais les circonstances
sont telles qu’on va considérer qu’il est mort
Procédure de disparition : tribunal judiciaire, enquête et le tribunal rendra un
jugement declaratif de décès.
Ce jugement va fixer la date du décès en fonction
des circonstances tirées de la cause, on va évalué la durée de survie possible.
Ce
jugement va tenir lieu d’acte de décès.
Si le disparu réapparaît on lui rends ses
biens dans les mêmes conditions que pour l’absent.
L’IDENTIFICATION DE LA PERSONNE
Caractéristiques personnelles (nom, prénom, sexe, adresse…)
Procédés technique (empreintes, pupille)
Procédés de numérotation (num de sécu)
LE NOM
On parle de nom de famille et non pas de nom patronymique
Principes onomastiques
La loi du 4 Mars 2002 entrée en vigueur le 1 janvier 2005 a été retouchée en
2013(mariage pour tous), en 2021(PMA), en 2022 (possibilité de choisir de
porter le nom qui ne nous a pas été transmis) a permis de donner le nom de
famille de la mère à son enfant.
Cette loi prévoit des....
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