drogue.
Publié le 08/12/2021
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drogue. n.f., terme couramment employé pour désigner toute substance naturelle ou
synthétique utilisée pour obtenir une sensation de bien-être ou modifier l'activité mentale. Le
terme est également employé dans le langage médical pour désigner les médicaments.
Drogue et toxicomanie.
La consommation exceptionnelle d'un stupéfiant (drogue) n'est pas synonyme de
toxicomanie. Cette dernière se définit essentiellement par deux critères : l'accoutumance,
c'est-à-dire le besoin de recourir à des doses de plus en plus élevées pour obtenir les
mêmes effets, et la pharmacodépendance, c'est-à-dire le fait de ne pas pouvoir s'en
passer. La pharmacodépendance est un état psychique et parfois également physique qui
résulte de l'interaction entre l'organisme et un produit. D'ordre psychique, elle se traduit par
une sensation de malaise intense, de nervosité, d'anxiété en cas de privation de la drogue
(quand on cesse de fumer, par exemple). Physique, elle déclenche en cas de privation des
manifestations (syndrome de sevrage) comme le delirium tremens des alcooliques ou la
« crise de manque « des héroïnomanes. C'est cette pharmacodépendance qui rend très
difficile l'arrêt de la consommation.
Les différents types de drogues.
Les opiacées, héroïne et morphine, engendrent une sensation de bien-être intense, de
relaxation, d'euphorie. Ces produits sont habituellement utilisés sous forme de piqûres. Ils
entraînent une accoutumance et une pharmacodépendance rapides : ce sont des produits
extrêmement dangereux (drogues dures). Leur prix élevé, la nécessité d'augmenter les
doses incitent le drogué à se marginaliser (vol, prostitution...). Ils exposent au risque de
surdosage potentiellement mortel (overdose), difficile à éviter, car la pureté du produit
acheté n'est jamais précisément connue. L'injection par piqûre intraveineuse est souvent
faite dans des conditions d'hygiène désastreuses et est à l'origine de problèmes infectieux
locaux (abcès) mais surtout généraux (hépatite virale B, sida). Un pourcentage très élevé
de toxicomanes utilisant la voie veineuse sont porteurs du virus du sida (séropositifs) ou
sidéens.
Les hallucinogènes (cocaïne, LSD), les dérivés du cannabis (haschisch, marijuana, huile
de cannabis) entraînent, selon le produit et la dose à laquelle il est utilisé, des effets allant
d'un simple sentiment d'euphorie à de réelles hallucinations auditives et surtout visuelles.
Ces produits peuvent être fumés (dérivés de cannabis), « sniffés «, c'est-à-dire inhalés
(cocaïne), avalés (LSD) ou injectés (cocaïne). Le « crack «, dérivé de la cocaïne qui se
fume, est un hallucinogène puissant. Son prix peu élevé a facilité sa diffusion récente et
rapide aux États-Unis. Entre celui qui utilise de façon occasionnelle et pour se divertir un
dérivé du cannabis (ce qui est sûrement d'un point de vue médical moins dangereux que
l'alcoolisme chronique) et celui qui s'injecte régulièrement des doses élevées de cocaïne
(avec les mêmes conséquences que l'héroïnomanie), la différence est grande.
D'autres produits peuvent être utilisés : amphétamines pour leurs propriétés
psychostimulantes, tranquillisants pour leurs propriétés anxiolytiques. L'alcoolisme est
habituellement dissocié de la toxicomanie, mais il répond exactement aux mêmes critères.
La désintoxication.
La toxicomanie sévère doit être reconnue et prise en charge. La cure de désintoxication
est réalisée dans des centres spécialisés. Différents produits sont prescrits pour aider le
malade à supporter l'arrêt de la drogue, et un soutien psychothérapeutique leur est
associé. La cure de désintoxication est suivie dans tous les cas d'une prise en charge au
long cours. La postcure peut se dérouler dans des lieux divers : centres communautaires,
familles d'accueil...
La drogue et la loi.
Le droit pénal français prévoit des sanctions particulièrement sévères à l'encontre des
trafiquants : jusqu'à vingt ans d'emprisonnement (et même quarante en cas de récidive),
amendes très lourdes, confiscation des marchandises, fermeture des installations utilisées.
En revanche, à l'encontre du simple consommateur, la peine d'emprisonnement est limitée
à un an. Il peut même échapper aux poursuites en se soumettant à une cure de
désintoxication. Enfin, l'incitation au trafic et à l'usage de stupéfiants fait encourir jusqu'à
cinq ans de prison.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
amphétamine
blanchiment - 2.DROIT
cocaïne
dépendance
hallucinogène
haschisch
héroïne
hippy (mouvement)
informelle (économie)
LSD
morphine
narcotique
narcotrafiquants
opium
pharmacie
sevrage
stupéfiant
toxicomanie
drogue. n.f., terme couramment employé pour désigner toute substance naturelle ou
synthétique utilisée pour obtenir une sensation de bien-être ou modifier l'activité mentale. Le
terme est également employé dans le langage médical pour désigner les médicaments.
Drogue et toxicomanie.
La consommation exceptionnelle d'un stupéfiant (drogue) n'est pas synonyme de
toxicomanie. Cette dernière se définit essentiellement par deux critères : l'accoutumance,
c'est-à-dire le besoin de recourir à des doses de plus en plus élevées pour obtenir les
mêmes effets, et la pharmacodépendance, c'est-à-dire le fait de ne pas pouvoir s'en
passer. La pharmacodépendance est un état psychique et parfois également physique qui
résulte de l'interaction entre l'organisme et un produit. D'ordre psychique, elle se traduit par
une sensation de malaise intense, de nervosité, d'anxiété en cas de privation de la drogue
(quand on cesse de fumer, par exemple). Physique, elle déclenche en cas de privation des
manifestations (syndrome de sevrage) comme le delirium tremens des alcooliques ou la
« crise de manque « des héroïnomanes. C'est cette pharmacodépendance qui rend très
difficile l'arrêt de la consommation.
Les différents types de drogues.
Les opiacées, héroïne et morphine, engendrent une sensation de bien-être intense, de
relaxation, d'euphorie. Ces produits sont habituellement utilisés sous forme de piqûres. Ils
entraînent une accoutumance et une pharmacodépendance rapides : ce sont des produits
extrêmement dangereux (drogues dures). Leur prix élevé, la nécessité d'augmenter les
doses incitent le drogué à se marginaliser (vol, prostitution...). Ils exposent au risque de
surdosage potentiellement mortel (overdose), difficile à éviter, car la pureté du produit
acheté n'est jamais précisément connue. L'injection par piqûre intraveineuse est souvent
faite dans des conditions d'hygiène désastreuses et est à l'origine de problèmes infectieux
locaux (abcès) mais surtout généraux (hépatite virale B, sida). Un pourcentage très élevé
de toxicomanes utilisant la voie veineuse sont porteurs du virus du sida (séropositifs) ou
sidéens.
Les hallucinogènes (cocaïne, LSD), les dérivés du cannabis (haschisch, marijuana, huile
de cannabis) entraînent, selon le produit et la dose à laquelle il est utilisé, des effets allant
d'un simple sentiment d'euphorie à de réelles hallucinations auditives et surtout visuelles.
Ces produits peuvent être fumés (dérivés de cannabis), « sniffés «, c'est-à-dire inhalés
(cocaïne), avalés (LSD) ou injectés (cocaïne). Le « crack «, dérivé de la cocaïne qui se
fume, est un hallucinogène puissant. Son prix peu élevé a facilité sa diffusion récente et
rapide aux États-Unis. Entre celui qui utilise de façon occasionnelle et pour se divertir un
dérivé du cannabis (ce qui est sûrement d'un point de vue médical moins dangereux que
l'alcoolisme chronique) et celui qui s'injecte régulièrement des doses élevées de cocaïne
(avec les mêmes conséquences que l'héroïnomanie), la différence est grande.
D'autres produits peuvent être utilisés : amphétamines pour leurs propriétés
psychostimulantes, tranquillisants pour leurs propriétés anxiolytiques. L'alcoolisme est
habituellement dissocié de la toxicomanie, mais il répond exactement aux mêmes critères.
La désintoxication.
La toxicomanie sévère doit être reconnue et prise en charge. La cure de désintoxication
est réalisée dans des centres spécialisés. Différents produits sont prescrits pour aider le
malade à supporter l'arrêt de la drogue, et un soutien psychothérapeutique leur est
associé. La cure de désintoxication est suivie dans tous les cas d'une prise en charge au
long cours. La postcure peut se dérouler dans des lieux divers : centres communautaires,
familles d'accueil...
La drogue et la loi.
Le droit pénal français prévoit des sanctions particulièrement sévères à l'encontre des
trafiquants : jusqu'à vingt ans d'emprisonnement (et même quarante en cas de récidive),
amendes très lourdes, confiscation des marchandises, fermeture des installations utilisées.
En revanche, à l'encontre du simple consommateur, la peine d'emprisonnement est limitée
à un an. Il peut même échapper aux poursuites en se soumettant à une cure de
désintoxication. Enfin, l'incitation au trafic et à l'usage de stupéfiants fait encourir jusqu'à
cinq ans de prison.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
amphétamine
blanchiment - 2.DROIT
cocaïne
dépendance
hallucinogène
haschisch
héroïne
hippy (mouvement)
informelle (économie)
LSD
morphine
narcotique
narcotrafiquants
opium
pharmacie
sevrage
stupéfiant
toxicomanie
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