Dominique Jean Larrey1766-1842Étudier la vie de Dominique Jean, baron Larrey, c'est revivre l'épopée et suivre la fortunemobile des Aigles.
Publié le 22/05/2020
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Dominique Jean Larrey
1766-1842
Étudier la vie de Dominique Jean, baron Larrey, c'est revivre l'épopée et suivre la fortune
mobile des Aigles.
Ses travaux d'ordre purement technique sont peu importants ; mais il
serait injuste de méconnaître la valeur scientifique des cinq volumes de Clinique , où il relate sa
vie chirurgicale de 1792 à 1825, et ses Mémoires, parus en 1841, qui constituent un document
important pour qui veut connaître, en dehors du verbiage grandiloquent de quelques
historiens contemporains, le véritable visage de celui qui fut le maître du destin français
pendant quinze années.
Dominique Larrey était né à Baudéan en 1766 et était donc l'aîné de l'Empereur de trois
années.
Il mourut à Lyon en 1842, au retour d'un voyage d'inspection en Algérie.
Sans autre
patrimoine qu'un nom honorable, il fit ses premières études dans le service de son oncle,
chirurgien de l'Hôpital Saint-Joseph à Toulouse.
Sous-aide, puis aide-major dans le vieil
hôpital, au bout de sept ans d'un labeur fécond, il passe sa thèse sur la carie des os.
Le 28 septembre 1787, il quitte la ville aux clochers roses et, par le Quercy, le pays limousin et
la Touraine, après un voyage qui dure plusieurs semaines, il arrive à Paris, adressé à Louis,
secrétaire de l'Académie royale de Chirurgie.
Celui-ci l'engage à suivre le service de Desault à
l'Hôtel-Dieu.
L'influence de ce dernier fut très précise pendant l'année où il fut son élève.
Loin
du soleil de Toulouse, isolé au milieu des nombreux élèves de ce grand service, il paraît avoir
passé des heures pénibles.
Au début de 1788 s'ouvre un concours destiné à recruter des chirurgiens de marine.
Il est
admis et s'embarque le 3 mai de la même année sur la frégate La Vigilante en rade de Brest.
Il
fait la campagne de Terre-Neuve, puis rentre à Paris à la fin de septembre et, abandonnant la
marine, reprend sa vie laborieuse.
En 1792, il sert à l'armée du Rhin, sous le vieux maréchal Luckner, jusqu'en 1794.Il ne devait
plus quitter les cadres de la Médecine militaire, qu'il a illustrés.
Entre temps, il eut des
démêlés, qui auraient pu hâter la fin de sa carrière, avec le Comité de Salut Public.
Inculpé, à
la fin de 1792, d'avoir permis à l'un de ses blessés, officier autrichien, de rejoindre son foyer
après guérison, il ne dut la vie, malgré Robespierre, qu'à l'intervention de Barère, ci-devant de
Vieuzac, qui lui donna le conseil plein de sagesse de rejoindre l'armée le plus rapidement
possible.
Une tête était alors, au souffle de Germinal, beaucoup plus solide sur ses épaules
civiques au bord du Rhin ou de la Moselle, qu'au voisinage de la place ci-devant Royale.
Le 1er mai 1797, à la demande du citoyen Bonaparte, il est désigné pour diriger les
ambulances de l'armée d'Italie.
C'est maintenant l'épopée, qui dure dix-huit ans, par les rudes
chemins de l'Europe ensanglantée.
Administrateur de grande classe, il complète l'éducation de ses médecins ou officiers de
santé, dont la bravoure était supérieure à la valeur technique.
Il crée une école de médecine à.
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