DOMESTICATION DES PLANTES

« DOMESTICATION DES PLANTES AID A Grâce aux fossiles, nous savons que nos ancêtres ont commencé à domestiquer les plantes il y a environ 10 000 ans avant JC.

Il y a environ une douzaine de foyers de domestication des plantes dans le monde.

Tout d’abord définissons la notion de domestication des plantes ? La domestication des plantes est un processus mené par l’homme sélectionnant chez la plante des caractères désirables, en relation avec ses besoins et ses technique agricoles.

La sélection est à l’origine de la création de nombreuses variétés au sein des espèces cultivées, permettant ainsi d’offrir à chaque région une certaine diversité alimentaire. La culture des plantes représente un enjeu majeur pour nourrir l’humanité .

Au cours du temps, l’homme a agi sur les espèces végétales afin d’optimiser leurs caractéristiques.

Pour cela, il les a sélectionnés avec des techniques de plus en plus perfectionnés.

Cette sélection entraîne des conséquences à la fois sur les plantes mais aussi sur l’évolution biologique des populations humaine.

Observons donc ces différentes techniques et leur conséquence. I- Les actions de l’homme sur les plantes : de la plante sauvage à la plante domestiquer. Depuis le début de l’agriculture, l’homme a sélectionné des variétés de plantes lui permettant d’obtenir de meilleures productions qui présentent un avantage pour lui, c’est la sélection artificielle qui s’oppose à la sélection naturelle qui favorise les caractères de la plante lui permettant de survivre et de s’adapter au milieu. La sélection artificielle se déroule de manières empiriques, c’est-à-dire qu’elle est basée sur l’observation, les caractères telles que taille, couleur, goût...

les plus intéressant pour l’homme sont conservées.

Pour que cette sélection s’opère, il faut que les caractères soient codés par des gènes et donc que ces caractères soient héréditaires. Il existe donc 3 grandes méthodes de sélection artificielle des plantes domestiquées ayant chacune leurs conséquences sur la diversité génétique des populations, prenons l’exemple du mais pour expliquer ces méthodes. 1- LA SELECTION MASSALE : La sélection massale consiste à sélectionner les plantes qui ont les caractères les plus intéressants, et à planter les graines de celle-ci.

A chaque génération on renouvèle le processus.

On finit ainsi par obtenir une population ne comportant que les caractères sélectionnés et une diminution de la diversité génétique au sein de la population. La téosinte, plantes sauvages, est l'ancêtre supposé du maïs moderne.

La comparaison entre la téosinte et le maïs moderne montre que la plante cultivée produit des épis plus longs et plus gros, contenant grand nombre de grains :la domestication a permis une augmentation du rendement. 2- HYBRIDATION CROISER : l’hybridation croisée consiste à croiser des plantes sélectionnées pour leur caractère intéressant.

Les descendants portant les caractères souhaités sont sélectionnés puis autofécondés pendant plusieurs générations afin d'obtenir des variétés hybrides de lignées pures.

L’apparition d’une nouvelle variété n’est plus le fruits du hasard de l’hybridation naturelle, la reproduction est donc contrôlée.

Il faut plus d’une dizaine d’années pour obtenir la variété souhaitée. 3- TRANSGENESE : La transgénèse est une technique de biotechnologie qui consiste à introduire dans le génome de la plante que l'on souhaite cultiver des gènes de caractère recherchés.

Ces gènes sont issus d'autres organismes vivants, animaux, végétaux ou bactéries.

La transgenèse permet de produire des organismes génétiquement modifiés.

Elle permet d'intégrer précisément le caractère souhaité et de s'affranchir à la reproduction sexuer, ce qui constitue un gain de temps. Le maïs-Bt, notamment, est produit par transgenèse.

On a introduit dans ce maïs un gène issu d'une bactérie Bacilus thutingiensis, la particularité de ce gène est sa production d'une molécule insecticide.

Le maïs modifié est donc capable à son tour de produire cette molécule.

Il lutte ainsi contre la pyrale du maïs, un grand ravageur de culture. Les techniques.... »